Ce sont les paroles (alléguées) que Ryan Hartman aurait prononcées à l’endroit de Cole Perfetti le 31 décembre avant de lui donner un coup de bâton au visage à la mise au jeu. Le vétéran du Wild voulait venger son coéquipier Kirill Kaprisov, blessé quelques jours plus tôt par Brenden Dillon. Aucun rapport avec Perfetti. Hartman a donné une version des faits aussi décousue que tordue comme quoi il avait été «piégé» par Perfetti, qui portait un micro ce soir-là... le Wild a refusé que l’enregistrement soit rendu public et Hartman a écopé d’une amende de 4 427,08$, mais au moins, le «code» a été respecté.
Le fameux code dont on parle beaucoup ces jours-ci. Morgan Rielly est un gentil garçon plus poli et gentil que plusieurs de ses coéquipiers, mais donner un coup de bâton au visage intentionnellement, c’est grave!
Ce que Ridly Greig a fait était franchement non nécessaire et plutôt baveux, mais sérieusement... y a-t-il quelqu’un de moindrement logique et censé pour dire que ça mérite un coup de bâton au visage? Ben oui! L’entraîneur-chef des Maple Leafs Sheldon Keefe a dit que c’était une réponse appropriée et que ses joueurs ont le droit de réagir. J’ai l’doua! Quelques jours plus tard, l’attaquant Ryan Reaves, 37 ans, a dit que dans son temps (allusion à ses débuts de carrière), Greig serait encore étendu sur la glace, faisant allusion à une riposte très violente méritée. Il a ajouté que c’était approprié.
Eux aussi devraient être suspendus pour tenir des propos aussi stupides.
C’est un des moments qui m’a le plus marqué de toute ma carrière. En janvier 2019, Paul Byron (que tout le monde aime) a frappé sournoisement Mackenzie Weegar. Il a été suspendu 3 matchs et il a donc perdu plusieurs milliers de dollars. Il le méritait. 3 mois plus tard, il a quand même dû respecter le code en se battant avec Mackenzie Weegar avec comme résultat, une commotion cérébrale. Il ne le méritait pas. J’étais sur la galerie de presse ce soir là et je me souviens m’être dit : «Bon! Tout le monde est content là? Le gars vient de subir des dommages au cerveau, mais il le mérite. On peut jouer au hockey là?»
Le code, c’est EXACTEMENT ça. Un joueur fait quelque chose qui n’est pas accepté par le monde hyper conservateur à l’idéologie parfois bizarre et tordu des joueurs de hockey? Il mérite donc de se faire faire mal. Et pas n’importe où! On vise la tête.
En passant, si quelqu’un me dit que Paul Byron a été le même joueur par la suite, oubliez ça. Il n’a plus jamais été le même.
Jeremy Lauzon a dit plus tôt cette saison à l’excellent Jean-François Chaumont qu’à chaque fois qu’il donne une grosse mise en échec (légale), il doit se battre. Aucune logique.
La ligue nationale des joueurs doit prendre une sérieuse décision. Le code doit disparaître. Comment? Avec des conséquences plus lourdes aux joueurs qui donnent des coups salauds. Je ne parle pas de niaiseries comme un slapshot dans un filet désert. Ça, c’est du niaisage qui fait jaser les partisans et qui créer un engouement.
Quel genre de conséquences? L’argent, les sous, les pépettes, le cash! C’est pas mal le langage universel dans la LNH. Celui que tout le monde comprend.
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