Les formations sont maintenant connues du côté de la LPHF. Mais encore plus important selon moi, les dates de mise en vente des billets individuels le sont également.

Pour Montréal et Toronto, ce sera le 14 décembre. Pour les marchés de Boston, New York, Minnesota et Ottawa, ce sera aussitôt que le 13 décembre.

Il était temps parce qu’il n’y a plus de temps à perdre. Il est peut-être déjà trop tard pour les cadeaux de Noël dans 12 jours. Le match d’ouverture à Toronto est dans 20 jours, alors que celui à Montréal, dans exactement un mois. Et bien qu’on ait annoncé que tous les billets de saison et de demi-saison ont été vendus dans la Ville Reine, on ne sait pas combien de billets cela représente. Il ne faut pas oublier que Toronto jouera ses matchs locaux dans le plus petit aréna de la ligue, avec moins de 3 000 sièges.

La vente de billets de saison à Montréal semble également aller bon train. Selon les données que j’ai moi-même compilées la semaine dernière, 1 220 billets seraient distribués sur une possibilité de 2 872. Ce qu’on ne sait pas, c’est le nombre de billets réservé aux joueuses, au personnel et aux commanditaires. Il est fort probable qu’il soit inclus dans les 1 220 que j’ai comptabilisés via le Point de vente, site qui permet d’acheter les billets. Rappelons que sept rencontres seront disputées à Verdun, quatre à la Place Bell de Laval et une seule reste à déterminer. Est-ce qu’on profitera de l’absence du Canadien pour utiliser le Centre Bell? Il ne faudrait pas écarter cette possibilité.

Au niveau des formations, on a décidé d’ajouter une réserviste aux deux déjà prévues par la convention collective et aux 23 joueuses ayant signé un contrat régulier.

Et j’applaudis cette décision.

Il s’agissait d’un de mes gros points d’interrogation. Comment allait-on avoir assez de joueuses si plusieurs blessures survenaient en même temps?

Je salue également qu’on soit capable de modifier des clauses de cette convention collective, qui, rappelons-le, est signée jusqu’en 2031. On parle de huit saisons. C’est long huit saisons si on ne peut rien changer.

Toutefois, les règles pour les réservistes ne sont pas simples.

En vertu d’un contrat à court terme, une réserviste recevra une compensation financière d’au moins 15 000v$ américains (environ 20 000v$ canadiens), soit 20 000v$ de moins que le minimum de la ligue. De plus, ces joueuses ne pourront être rappelées qu’à deux reprises seulement, et ce, pour un maximum de 10 jours. Pas 10 matchs, mais bien 10 jours. Donc, en moyenne, trois ou quatre parties. Si une de ces joueuses joint l’équipe, elle sera payée au prorata du salaire minimum de la ligue. Une réserviste pourrait aussi signer un contrat régulier si une joueuse était obligée d’arrêter sa saison pour une raison ou une autre.

Il y a cependant quelques façons d’échapper à cette règle.

La convention prévoit que la ligue peut ajouter une autre catégorie de contrat à court terme, mais doit s’entendre avec l’association des joueuses auparavant. Aussi, la règle des deux séjours de 10 jours mentionne que ce maximum est par équipe. Il se pourrait donc qu’une équipe prête une joueuse à une autre équipe qui serait éprouvée par les blessures. Une clause existe même en ce moment qui permettrait à une réserviste, qui s’est entraînée avec une seule équipe, de refuser de jouer contre son ancienne équipe.

Parce que même si les réservistes n’auront pas droit aux avantages sociaux prévus pour celles qui ont signé un contrat régulier, elles pourront participer aux entraînements. Les équipes ont le choix de faire participer les joueuses de réserve aux entraînements ou pas. Dans le cas de Montréal par exemple, les joueuses doivent y participer. Mais à 15 000 $ américains par année, sans garantie d’en faire plus, il est entendu que la majorité devra se trouver un autre emploi. À moins de vivre chez ses parents. Et l’emploi devra tourner autour des horaires de pratiques. Et l’employeur devra être assez concilient pour donner des jours de congé à la joueuse qui se fera rappeler par l’équipe pour 10 jours. Ce ne sera pas une situation facile pour ces joueuses.

Aussi, la ligue prévoit dans la convention qu’elle pourrait créer un groupe de joueuses qui ne font pas partie des joueuses de réserve, mais qui pourraient signer un contrat à court terme au besoin. Bien que la ligue n’ait rien annoncé à ce niveau encore, il ne serait pas surprenant qu’on débute avec les joueuses qui ont été mises au ballotage et qui n’ont pas été repêchées. Les options se font rares pour les joueuses retranchées qui veulent continuer à jouer. Il se fait tard pour l’Europe et sinon, en Amérique du Nord, il ne reste que les ligues de garage.

Sur les 157 joueuses (incluant les réservistes), 143 proviennent du Canada (90) et des États-Unis (43), soit 91%. Des 90 joueuses repêchées, 82 seront des joueuses régulières, tandis que trois seront réservistes.

Parmi les 90 Canadiennes, 15 sont Québécoises. On en retrouve 3 à New York (Jade Downie-Landry, Alexandra Labelle, Élizabeth Giguère), 1 à Ottawa comme réserviste (Rosalie Demers), 2 à Toronto (Laurianne Rougeau et Maude Poulin-Labelle) et le plus grand total, 9, à Montréal (Ann-Sophie Bettez, Gabrielle David, Sarah Lefort, Marie-Philip Poulin, Catherine Daoust, Brigitte Laganière, Ann-Renée Desbiens, Catherine Dubois et Mélodie Daoust). Les deux dernières seront réservistes et dans le cas de Daoust, il s’agissait de sa décision. Bien qu’elle ait un nom francophone, Marlène Boissonnault vient de Dundee au Nouveau-Brunswick et non de Dundee, Québec, comme annoncé par l’équipe de Montréal.

Le nombre est même supérieur à celui qu’on retrouve dans la LNH. En effet, 12.6% des joueurs canadiens sont Québécois, alors qu’il est de 16.7% dans la LPHF. Si on le compare avec le nombre total de joueurs, le pourcentage de Québécois dans la LNH est de 5.3%, alors qu’il est presque le double dans la LPHF, avec 9.6%.

Du nombre, on retrouve Maude Poulin-Labelle, qui a eu des dernières journées un peu plus stressantes.

La défenseur, qui avait été repêchée en 10e ronde par Montréal lors du repêchage de septembre, s’est seulement fait offrir une place comme réserviste. Elle avait pourtant connu un bon camp d’entraînement, elle était jusqu’à tout récemment, selon certaines sources, en négociation pour un contrat et avait même été présentée aux médias lors de la première conférence de presse de la directrice générale Danièle Sauvageau au début du camp d’entraînement.

« La règlementation dit qu'une joueuse sur une liste réserve peut être signée par n'importe laquelle des cinq autres équipes, en autant qu'on lui offre un contrat régulier, a expliqué Sauvageau en conférence de presse hier. Elle aurait pu refuser, mais en même temps, on se met dans ses souliers. Si on l'avait gardée ici comme joueuse de réserve, nous aurions continué à la développer. »

Poulin-Labelle s’est donc value de son droit et Toronto s’est tout de suite montrée intéressée.

« Je suis déçu de n’avoir reçu qu’une offre de réserviste avec Montréal et non pas une offre pour jouer régulièrement, me disait Poulin-Labelle en entrevue. Surtout qu’en tant que Québécoise, j’aurais aimé jouer devant ma famille. Mais je suis contente et reconnaissante de l’opportunité que Gina Kinsbury et l’organisation de Toronto m’offrent. Je sais que je vais pouvoir tout autant me développer comme joueuse à Toronto. »

Il est aussi intéressant de voir les stratégies au niveau des réservistes. Si toutes les équipes ont signé 13 attaquantes, sept défenseurs et trois gardiennes, c’est au niveau des réservistes que les choix varient.

Boston et Ottawa ont choisi la formule de deux attaquantes et une défenseur. New York et Toronto ont privilégié deux défenseurs et une attaquante. Minnesota a choisi

une joueuse à chaque position, alors que Montréal me surprend avec trois attaquantes. C’est donc dire qu’elles vont pratiquer avec seulement sept défenseurs pour l’équivalent de cinq trios. Je crois que l’on comptait sur Poulin-Labelle à ce poste et que l’équipe n’avait pas de plan B. Il est tout de même surprenant qu’on n’ait pas repêché Christine Deaudelin lorsque celle-ci a été libérée de New York.

Deaudelin fait partie des Québécoises qui ont été coupées par leur équipe, mais toujours disponibles via le ballotage, avec la gardienne de but Marie-Soleil Deschênes et l’attaquante et fille de Yanic Perreault, Liliane.

Par contre, tout au long de la saison, des joueuses pourraient être congédiées et d’autres pourraient s’amener dans la ligue. Lors de cette première saison, seules les joueuses ayant signé un contrat de deux ou trois ans sont immunisées. Celles qui ont signé un contrat d’un an ou qui sont réservistes peuvent être libérées à tout moment si la performance sur la glace n’est pas satisfaisante. Évidemment, une joueuse ne peut être congédiée si elle est enceinte ou blessée.

Je suis agréablement surpris de voir le nombre de joueuses ayant joué ou appartenu à une équipe de la PHF. En effet, en excluant les réservistes, 50 joueuses de la LPHF ont joué dans la ligue l’an dernier alors que 18 autres, comme Poulin-Labelle, y avaient signé un contrat cet été, portant le total à 68. La PWHPA, principalement des Olympiennes, verra 49 de ses joueuses dans la LPHF, alors que la NCAA en aura 31.

Parmi les 16 Québécoises qui jouaient dans la PHF l’an dernier, la moitié s’est trouvé un boulot cette année. Ce qui est tout de même dommage. Éventuellement, il faudra penser à créer une ligue de clubs-écoles, comme la Ligue américaine par exemple, afin de permettre à plus de joueuses de continuer à pratiquer leur sport et à gagner un certain salaire en le faisant.

Montréal se doit d’ailleurs d’être considérée parmi les favorites pour remporter les grands honneurs, et ce, même si l’équipe n’a pas connu un calendrier présaison à tout casser.

L’équipe a terminé avec une fiche d’une victoire et deux défaites et ferme la marche au niveau des buts marqués, à égalité avec Ottawa et Boston, avec seulement six. Marie-Philip Poulin et Ann-Sophie Bettez ont mené la charge avec un but et une aide chacune. À son seul départ, Ann-Renée Desbiens n’a accordé qu’un but en 26 lancers dirigés vers elle.

Cela dit, l’équipe pourra compter sur trois des 10 meilleures pointeuses de la PHF en Bettez, Kennedy Marchment et Jilian Dempsey, qui viendront appuyer les joueuses de l’équipe nationale canadienne telles que Poulin, Laura Stacey et Kristin O’Neill. Dempsey a d’ailleurs marqué le premier but de l’équipe en matchs présaison la semaine dernière à Utica. En défensive, l’Olympienne Erin Ambrose dirigera cette brigade et elle pourra compter sur la meilleure pointeuse à la défense dans la PHF l’an dernier, Kati Tabin, ainsi que la cinquième, Dominika Laskova.

Mais pour ce faire, Ambrose devra rester en santé. Celle qui est ennuyée par une blessure au bas du corps n’a pas joué un seul match lors de la présaison et vient à peine de recommencer à patiner. On s’attend à ce qu’elle soit présente au premier match de l’équipe le 2 janvier, mais avec seulement sept défenseurs et aucune réserviste, la présence d’Ambrose devient encore plus importante. Rappelons qu’Ann-Renée Desbiens a aussi été embêtée par des problèmes de santé récemment, si bien qu’elle a manqué les premiers matchs de la série de rivalité contre les États-Unis. Elle y sera toutefois de retour cette semaine pour les matchs trois et quatre.

Je crois que Boston sera l’autre équipe à surveiller avec la gardienne numéro un chez les Américaines, Aerin Frankel. De plus, l’équipe sera solide en défense avec l’Olympienne Megan Keller, la meilleure pointeuse chez les défenseurs dans la NCAA l’an dernier, Sophie Jaques, et la deuxième meilleure pointeuse chez les défenseurs dans la PHF, Sidney Morin, qui n’est pas arrivée à s’entendre avec le Minnesota. L’attaque sera dirigée par la meilleure pointeuse dans la PHF l’an dernier, Loren Gabel, la quatrième pointeuse de la NCAA, Alina Muller et la légendaire Hilary Knight

New York aura toute une attaque avec la Française Chloé Aurard, Alex Carpenter, Jade Downie-Landry, Élizabeth Giguère, Jill Saulnier, la meilleure buteuse en matchs présaison Emma Woods et la meilleure pointeuse en présaison avec six points, Jessie Eldridge. L’attaque de Toronto ne sera pas à négliger non plus avec Britanny Howard, Emma Maltais ainsi que le trio d’Olympiennes composé de Sarah Nurse, Natalie Spooner et Blayre Turnbull. Cette dernière a été la seule à marquer un tour du chapeau à Utica. Sans compter que l’équipe pourra compter sur tout un duo à la pointe avec Jocelyne Larocque et Renata Fast, qui a été la meilleure offensivement à sa position en présaison avec quatre points en trois rencontres.

Et même si sur papier, Boston, New York et Toronto semblent avoir une meilleure formation, c’est Minnesota qui a eu la meilleure fiche avec trois victoires en autant de matchs et un total de 17 buts marqués. Le premier choix du premier encan de la ligue et joueuse la plus utile aux championnats mondiaux de 2022, Taylor Heise, a d’ailleurs marqué trois fois. À l’opposé, Ottawa n’a pas réussi à gagner une seule de ses rencontres et semble être l’équipe la plus faible pour l’instant.

La formation de l’équipe qui représentera le Canada au championnat mondial des moins de 18 ans du 6 au 14 janvier 2024 en Suisse est maintenant connue et trois de ces joueuses proviennent du Québec.

Tout d’abord, un des plus beaux espoirs québécois, la défenseur Rosalie Breton. Celle qui a été choisie meilleure défenseur aux championnats canadiens des moins de 18 ans en novembre dernier s’aligne avec les puissants Titans de Limoilou. Forts d’une fiche de 17 victoires et une seule défaite dans la division 1 du RSEQ collégial, les Titans sont premiers devant le Collège John Abbott.

Breton est la neuvième meilleure pointeuse avec 17 points en 17 matchs et arrive deuxième à sa position.

Jouant pour sa part avec John Abbott, la Montréalaise Sienna D’Alessandro fera également partie de l’équipe. Elle pointe au troisième rang des meilleures marqueuses de la ligue avec une fiche de 13 buts et 18 passes. D’Alessandro était la capitaine d’Équipe Québec aux championnats canadiens des moins de 18 ans. L’an prochain, elle s’alignera avec les Gophers de l’Université du Minnesota.

Finalement, la troisième et dernière est la gardienne de but Marilou Grenier. Deuxième gardienne à avoir participé à un match dans le M18 AAA masculin après Ève Gascon, Grenier s’est blessée en février, avant de revenir en force avec, entre autres, une performance de 49 arrêts face à l’Ontario aux championnats canadiens des moins de 18 ans. Plus jeune du groupe à seulement 16 ans, elle agira comme troisième gardienne en Suisse.

QOSHE - LPHF: le Québec mieux représenté que dans la LNH - Patric Laprade
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LPHF: le Québec mieux représenté que dans la LNH

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13.12.2023

Les formations sont maintenant connues du côté de la LPHF. Mais encore plus important selon moi, les dates de mise en vente des billets individuels le sont également.

Pour Montréal et Toronto, ce sera le 14 décembre. Pour les marchés de Boston, New York, Minnesota et Ottawa, ce sera aussitôt que le 13 décembre.

Il était temps parce qu’il n’y a plus de temps à perdre. Il est peut-être déjà trop tard pour les cadeaux de Noël dans 12 jours. Le match d’ouverture à Toronto est dans 20 jours, alors que celui à Montréal, dans exactement un mois. Et bien qu’on ait annoncé que tous les billets de saison et de demi-saison ont été vendus dans la Ville Reine, on ne sait pas combien de billets cela représente. Il ne faut pas oublier que Toronto jouera ses matchs locaux dans le plus petit aréna de la ligue, avec moins de 3 000 sièges.

La vente de billets de saison à Montréal semble également aller bon train. Selon les données que j’ai moi-même compilées la semaine dernière, 1 220 billets seraient distribués sur une possibilité de 2 872. Ce qu’on ne sait pas, c’est le nombre de billets réservé aux joueuses, au personnel et aux commanditaires. Il est fort probable qu’il soit inclus dans les 1 220 que j’ai comptabilisés via le Point de vente, site qui permet d’acheter les billets. Rappelons que sept rencontres seront disputées à Verdun, quatre à la Place Bell de Laval et une seule reste à déterminer. Est-ce qu’on profitera de l’absence du Canadien pour utiliser le Centre Bell? Il ne faudrait pas écarter cette possibilité.

Au niveau des formations, on a décidé d’ajouter une réserviste aux deux déjà prévues par la convention collective et aux 23 joueuses ayant signé un contrat régulier.

Et j’applaudis cette décision.

Il s’agissait d’un de mes gros points d’interrogation. Comment allait-on avoir assez de joueuses si plusieurs blessures survenaient en même temps?

Je salue également qu’on soit capable de modifier des clauses de cette convention collective, qui, rappelons-le, est signée jusqu’en 2031. On parle de huit saisons. C’est long huit saisons si on ne peut rien changer.

Toutefois, les règles pour les réservistes ne sont pas simples.

En vertu d’un contrat à court terme, une réserviste recevra une compensation financière d’au moins 15 000v$ américains (environ 20 000v$ canadiens), soit 20 000v$ de moins que le minimum de la ligue. De plus, ces joueuses ne pourront être rappelées qu’à deux reprises seulement, et ce, pour un maximum de 10 jours. Pas 10 matchs, mais bien 10 jours. Donc, en moyenne, trois ou quatre parties. Si une de ces joueuses joint l’équipe, elle sera payée au prorata du salaire minimum de la ligue. Une réserviste pourrait aussi signer un contrat régulier si une joueuse était obligée d’arrêter sa saison pour une raison ou une autre.

Il y a cependant quelques façons d’échapper à cette règle.

La convention prévoit que la ligue peut ajouter une autre catégorie de contrat à court terme, mais doit s’entendre avec l’association des joueuses auparavant. Aussi, la règle des deux séjours de 10 jours mentionne que ce maximum est par équipe. Il se pourrait donc qu’une équipe prête une joueuse à une autre équipe qui serait éprouvée par les blessures. Une clause existe même en ce moment qui permettrait à une réserviste, qui s’est entraînée avec une seule équipe, de refuser de jouer contre son ancienne équipe.

Parce que même si les réservistes n’auront pas droit aux avantages sociaux prévus pour celles qui ont signé un contrat régulier, elles pourront participer aux entraînements. Les équipes ont le choix de faire participer les joueuses de réserve aux entraînements ou pas. Dans le cas de Montréal par exemple,........

© TVA Sports


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