« De » quatre jours ou « en » quatre jours, la question qui se pose, dans le privé, est de savoir quelles sont les intentions. S’agit-il, dans cet après-Covid, où le curseur, dans l’équilibre travail-vie personnelle, s’est très sensiblement déplacé, de permettre aux salariés de se sentir mieux ? Ou de permettre aux entreprises, en faisant travailler plus sur une durée moindre, des réorganisations susceptibles de générer des économies, voire de s’afficher plus attractives ? Dans tous les cas, les experts s’accordent sur un point : imposer un modèle qu’il soit « de » ou « en » serait contre-productif. La diversité des métiers, au sein d’une même entreprise, ne peut s’accorder sur un même standard sans générer des inégalités. De celles que les Français, échaudés, déjà, par l’iniquité du télétravail, exècrent autant qu’ils sont attachés à leur qualité de vie au travail. Mais miser sur le bien-être au boulot, c’est toujours plus gagnant-gagnant que contre-productif.

l’éditorial

Sophie Leclanché

QOSHE - Plus ou mieux ? - Sleclanche
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Plus ou mieux ?

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06.04.2024

« De » quatre jours ou « en » quatre jours, la question qui se pose, dans le privé, est de savoir quelles sont les intentions. S’agit-il, dans cet après-Covid, où le curseur, dans l’équilibre travail-vie personnelle, s’est très sensiblement déplacé, de........

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