Tarn : S’il y a toujours indélicatesse à parler de sa propre implication concernant un sujet d’actualité, le bloc-noteur doit néanmoins, pour une fois, franchir le pas. Pour la bonne cause, disons, celle du grand Jean Jaurès. Le début de l’histoire remonte dix ans en arrière, lors de la préparation d’un roman, Soldat Jaurès (Fayard, 2015), consacré au fils de Jean, le petit Louis, mort au front à Pernant, sur le plateau de Chaudun, dans l’Aisne, le 3 juin 1918.

Personne, jusqu’alors, n’avait exhumé le destin tragique du jeune engagé volontaire de la Première Guerre mondiale. « Soldat Jaurès », l’oxymore ultime. Le bloc-noteur-romancier s’était emparé de ce paradoxe : le fils d’un des plus grands pacifistes de tous les temps fut volontaire pour aller se battre, avant de mourir en héros, ignoré de tous. Pour la préparation de ce récit, il fallut aller à la découverte de la maison familiale des Jaurès, le domaine de Bessoulet, à Villefranche-d’Albigeois, dans le Tarn, qui appartenait à la famille de la femme de Jean, Louise.

QOSHE - Mémoire(s) - Jean-Emmanuel Ducoin
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Mémoire(s)

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25.04.2024

Tarn : S’il y a toujours indélicatesse à parler de sa propre implication concernant un sujet d’actualité, le bloc-noteur doit néanmoins, pour une fois, franchir le pas. Pour la bonne cause, disons, celle du grand Jean Jaurès. Le début de l’histoire remonte........

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