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Ruth Dreifuss a sûrement raison. Déboulant par surprise il y a trente ans au Conseil fédéral, la presque Genevoise avait trouvé sur son pupitre un dossier angoissant. Le pays n’était pas guéri de son problème de commerce hors la loi et de consommation publique d’héroïne et autres substances prohibées, dont les scènes (Platzspitz, Letten, Kocherpark…) offraient au monde ébahi le spectacle troublant et accablant. Défi énorme, c’était son domaine. La nouvelle élue a réussi à convaincre le pays que la toxicomanie relevait d’abord de la santé publique. Elle a ajouté à la répression des prises en charge moins obtuses et plus généreuses qu’avant, avec un succès mesurable.

Puis Ruth Dreifuss a porté ce combat sur le plan international. Résultats variables. Des Etats (Portugal, Uruguay, Canada…) tentent sous surveillance une tolérance audacieuse. D’autres, comme on vient de le voir en France, préfèrent encore mobiliser la police. Et aux Etats-Unis, l’Etat de l’Oregon, qui s’était montré bien plus libéral que la ministre suisse, vient de requalifier en crime la possession de drogue dure.

QOSHE - Impasse de la Riponne - Alain Campiotti
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Impasse de la Riponne

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15.04.2024

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Ruth Dreifuss a sûrement raison. Déboulant par surprise il y a trente ans au Conseil fédéral, la presque Genevoise avait trouvé sur son pupitre un dossier angoissant. Le........

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