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Un lundi par mois, l'avocat international Alain Werner, directeur de l'ONG Civitas Maxima, revient sur les heurs et malheurs de la justice internationale
Retrouvez ici toutes ses chroniques
La différence la plus frappante entre la poursuite d’un crime de droit commun – par exemple un homicide commis à la suite de l’attaque d’une banque – et celle d’un crime international – génocide, crime de guerre, torture, crime contre l’humanité – est que pour ces derniers seulement, la poursuite pénale ne se prescrit jamais.
Après un certain nombre d’années, s’il n’est pas retrouvé, l’homme qui a attaqué la banque ne peut plus être poursuivi. Or, aussi longtemps que la personne soupçonnée de crimes internationaux est vivante, elle peut l’être, même très longtemps après les faits.