C’était il y a dix ans. Joaquin Phoenix (ainsi que… tout le public) tombait amoureux de la voix impertinente et sensuelle de Scarlett Johansson dans le film Her. Visionnaire, le réalisateur Spike Jonze amenait une société individualiste et industrialisée à se demander si une histoire d’amour entre un humain et une intelligence artificielle pouvait rendre heureux… Nous laissant songeurs quant à notre degré de solitude.

C’était il y a dix jours. Intriguée par le phénomène, votre humble servante a pianoté «Artificial intelligence girlfriend*» (ou «AI gf» pour les intimes) dans un moteur de recherche. Faites le test – si le cœur vous en dit, car mieux vaut l’avoir bien accroché. Vous tomberez sur un nombre non négligeable d’avatars au nez retroussé, lèvres charnues et forte poitrine, mi-reine des neiges, mi-manga érotique, qui ne demandent qu’à «apprendre à vous connaître» moyennant un abonnement mensuel… Me laissant songeuse quant à notre degré de solitude.

QOSHE - La «AI girlfriend», pour le meilleur et pour le pire - Célia Héron
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La «AI girlfriend», pour le meilleur et pour le pire

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07.01.2024

C’était il y a dix ans. Joaquin Phoenix (ainsi que… tout le public) tombait amoureux de la voix impertinente et sensuelle de Scarlett Johansson dans le film Her. Visionnaire, le réalisateur Spike Jonze amenait une société individualiste et........

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