Chaque semaine, Gauthier Ambrus, chercheur en littérature, s’empare d’un événement pour le mettre en résonance avec un texte littéraire ou philosophique.

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Qu’est-ce qui se cache derrière la banalisation de l’étiquette «nazi», employée désormais à tort et à travers? Quelques exemples particulièrement significatifs, pris dans l’actualité récente. Il y a deux ans, l’archevêque de Canterbury, chef de l’Eglise anglicane, choquait en comparant l’inaction face au changement climatique à la cécité des politiques devant la montée du nazisme. Plus près de nous, un ministre israélien vient d’affirmer qu’«il y a deux millions de nazis» en Cisjordanie, manière expéditive de comptabiliser les soutiens du Hamas. Sinistre effet de symétrie, Israël est régulièrement renvoyé à l’Allemagne nazie par ses détracteurs. Mais l’exemple le plus marquant reste sans doute la «dénazification» invoquée par Poutine pour justifier l’invasion de l’Ukraine.

Lire aussi: La «dénazification» expliquée par un propagandiste russe

QOSHE - «Nazi toi-même!» - Gauthier Ambrus
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«Nazi toi-même!»

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18.12.2023

Chaque semaine, Gauthier Ambrus, chercheur en littérature, s’empare d’un événement pour le mettre en résonance avec un texte littéraire ou philosophique.

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Qu’est-ce qui se cache derrière la banalisation de l’étiquette........

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