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Pour ceux qui pensent que le métier d’enseignant est une sinécure trop bien payée (on parle de la Suisse, bien sûr), deux films recadrent le tableau. L’un est allemand, l’autre français. L’un et l’autre font de l’école un microcosme social où se jouent toutes les tensions de l’époque: crise des valeurs, crispations identitaires, puissance des réseaux sociaux et conséquences ravageuses des fake news qui s’y déversent.

La Salle des profs de l’Allemand d’origine turque Ilker Catak a été l’un des cinq nominés pour l’Oscar du meilleur film étranger (il a été salué ici par Stéphane Gobbo). Pour rappel: une prof de math et d’éducation physique exemplaire, ferme est bienveillante, est choquée par la mise en accusation hâtive d’un élève d’origine turque pour un vol commis dans l’établissement. Menant sa propre enquête, elle découvre que le voleur (ou plutôt la voleuse) est sans doute une collègue. Sans preuve formelle, mais sur la foi d’un indice accablant.

QOSHE - Calvaires de profs - Jean-Jacques Roth
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Calvaires de profs

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13.04.2024

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