Tout tenait à un seul homme. Jeudi, l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine et la Moldavie était soumise au bon vouloir de Viktor Orbán, premier ministre hongrois. Un veto de sa part aurait fait capoter le projet, sachant que les Vingt-Sept doivent se prononcer à l’unisson pour entrer en matière sur ce sujet. Pas de veto donc, mais une absence qui a fait grand bruit, permettant donc aux membres de l’UE, réduit à vingt-six pour l’occasion, d’envoyer un signal positif à Kiev et à Chisinau.

Une «solution» qui aurait été en grande partie élaborée par Olaf Scholz, le chancelier allemand, et Charles Michel, le président du Conseil de l’UE, explique le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung: «Orban a quitté la salle quelques instants pendant les délibérations, sans charger un ou une collègue de le représenter. Les 26 chefs d’État et de gouvernement restants ont ensuite pu approuver par consensus le passage du document.» Une façon «diplomatiquement élégante – et très européenne» – de résoudre le problème hongrois, juge encore le média munichois.

QOSHE - A Bruxelles, malgré l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine, la Hongrie de Viktor Orbán reste à la marge de l’UE - Léo Tichelli
menu_open
Columnists Actual . Favourites . Archive
We use cookies to provide some features and experiences in QOSHE

More information  .  Close
Aa Aa Aa
- A +

A Bruxelles, malgré l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine, la Hongrie de Viktor Orbán reste à la marge de l’UE

12 22
15.12.2023

Tout tenait à un seul homme. Jeudi, l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine et la Moldavie était soumise au bon vouloir de Viktor Orbán, premier ministre hongrois. Un veto de sa part aurait fait capoter le projet, sachant que les Vingt-Sept doivent se prononcer........

© Le Temps

Get it on Google Play