«Il devait sortir triomphalement de l’Iowa et traverser le New Hampshire pour s’emparer de l’investiture républicaine en tant que nouveau visage du parti.» Voilà le scénario qu’espérait Ron DeSantis, imaginé par le média Politico. Arrivé bon deuxième à plus de 30 points derrière Donald Trump lors du frigorifique caucus de l’Iowa, le gouverneur de Floride a jeté l’éponge dans la course à l’investiture du Grand Old Party. Une fin de campagne prématurée qui lui évite surtout «une défaite catastrophique mardi» lors de la primaire du New Hampshire, et qui met «fin à une longue et lente hémorragie politique», commente le quotidien américain New York Times.

Les médias outre-Atlantique sont nombreux à ausculter les raisons de la défaite de l’homme fort du «Sunshine State» et rappellent que sa campagne était mal emmanchée depuis le tout début. A commencer par son annonce de candidature faite «sur un fil Twitter Spaces défaillant avec Elon Musk, offrant une métaphore pertinente de ce qui allait devenir une campagne dominée par les querelles en ligne et le chaos interne», résume le média Axios. Même le timing était mauvais explique la chaîne NBC, qui ne comprend pas pourquoi Ron DeSantis a attendu «six mois après [avoir été massivement réélu en tant que gouverneur de Floride] pour annoncer sa candidature à la présidence». Une décision qui «lui a coûté un élan précieux».

QOSHE - Aux Etats-Unis, le récit de la «spectaculaire implosion» de Ron DeSantis - Léo Tichelli
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Aux Etats-Unis, le récit de la «spectaculaire implosion» de Ron DeSantis

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22.01.2024

«Il devait sortir triomphalement de l’Iowa et traverser le New Hampshire pour s’emparer de l’investiture républicaine en tant que nouveau visage du parti.» Voilà le scénario qu’espérait Ron DeSantis, imaginé par le média Politico. Arrivé bon deuxième à plus de 30 points derrière Donald Trump lors du frigorifique caucus de l’Iowa, le........

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