Un directeur général soudainement renversé par son conseil d’administration, la démission en bloc de ce dernier ensuite exigée par la grande majorité des employés pour ouvrir la voie au retour dudit patron, finalement embauché par le principal partenaire financier de l’entreprise. La succession d’événements qui s’est déroulée ce week-end chez OpenAI, le fer de lance mondial de l’intelligence artificielle, inspire de nombreux commentaires dans la presse américaine.

«Aucune IA ne pourrait générer un tel scénario», estime ainsi le Washington Post. «Ce n’est pas tous les jours que l’entreprise dont on parle le plus au monde s’immole par le feu», confirme le Los Angeles Times. Le départ forcé du charismatique cofondateur d’OpenAI Sam Altman, malgré le soutien de plus de 500 de ses quelque 750 employés, et son arrivée dans la foulée chez Microsoft, est sans précédent. Même le débarquement de Steve Jobs par Apple en 1985 n’est pas à la mesure de ce qui se passe depuis vendredi à San Francisco, poursuit le quotidien, car il était survenu après des ventes décevantes «et non pas au moment où l’Apple II connaissait son plus grand succès». Sam Altman, lui, dirigeait une entreprise en plein essor et était «sans conteste le porte-parole le plus en vue de l’IA».

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OpenAI «s’immole par le feu» et Sam Altman devient «un dirigeant de la Big Tech comme les autres»

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21.11.2023

Un directeur général soudainement renversé par son conseil d’administration, la démission en bloc de ce dernier ensuite exigée par la grande majorité des employés pour ouvrir la voie au retour dudit patron, finalement embauché par le principal partenaire financier de l’entreprise. La succession d’événements qui s’est déroulée........

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