«Raids, bombardements et chars partout dans le sud de Gaza, journée horrible», c’est le cri ce week-end d’un ami de Gaza réfugié au sud avec sa famille, après la destruction de sa maison.

Deux mois après les attaques terroristes du Hamas, Gaza compte davantage de morts civils (quelque 17 500 décès, dont 70% de femmes et enfants, selon le Ministère gazaoui de la santé) que l’Ukraine en près de deux ans de guerre. Les organisations humanitaires de l’ONU, le CICR, les ONG demandent toutes «un cessez-le-feu humanitaire immédiat» qui vient d’être refusé par le Conseil de sécurité de l’ONU à cause d’un lamentable veto des USA (13 pays dont la Suisse ont voté oui, une abstention, le Royaume-Uni). La stratégie est claire: Israël a remercié les Etats-Unis et n’acceptera un cessez-le-feu qu’après «la destruction du Hamas». Le lendemain de leur veto, les USA ont livré «en urgence» à Israël 14 000 obus de chars. Avec quels sacrifices humains, sanitaires? Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a une position très pertinente, mais n’est guère entendu: «Je condamne sans réserve» les attaques du Hamas du 7 octobre, mais «les violences perpétrées par le Hamas ne peuvent en aucun cas justifier la punition collective du peuple palestinien.»

QOSHE - Stop aux roquettes et aux bombardements, place à un nouveau leadership israélien et palestinien pour la paix - Mario Carera
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Stop aux roquettes et aux bombardements, place à un nouveau leadership israélien et palestinien pour la paix

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11.12.2023

«Raids, bombardements et chars partout dans le sud de Gaza, journée horrible», c’est le cri ce week-end d’un ami de Gaza réfugié au sud avec sa famille, après la destruction de sa maison.

Deux mois après les attaques terroristes du Hamas, Gaza compte davantage de morts civils (quelque 17 500 décès, dont 70% de........

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