Nous avons surpris notre chroniqueur en train de visionner en cachette des vidéos d'animaux sur Instagram et TikTok. Pour se dédouaner, il partage et décrypte dans chaque numéro ses comptes préférés, tous tenus par des passionnés.

La précédente chronique: «Cochon comme copain»

Vous avez un message Instagram: «Tu aimeras peut-être le compte de @louietheraccoon (330K).» On clique! Plan fixe sur un lave-vaisselle grand ouvert, laissant apparaître au milieu des assiettes… un raton laveur. Boum! C’est un peu comme taper «Google» dans Google, la Toile risque d’exploser (inutile d’essayer, ce n’est pas vrai, si jamais)! Non, la seule chose que Louie a fait voler en éclats, c’est le chagrin de Jaime, sa propriétaire. «Quand je l’ai recueilli, j’étais dévastée, mon père venait de mourir, une semaine plus tôt. Et cet orphelin encore bébé, fraîchement abandonné par sa mère, a comblé un trou dans mon cœur», confiait la Floridienne au site Tailtalez.com.

Ce qui crée la singularité de Louie, c’est le rapport qu’il entretient avec sa maman d’adoption, titulaire d’un permis pour l’élever. — © Instagram: @louietheracooon

Cet étancheur de larmes à ses heures perdues est surtout connu pour être le seul animal à nettoyer ses aliments avant de les manger… Faux ou wrong! Selon le magazine Géo, «le nom anglais, raccoon, vient du mot amérindien arakun, qui signifie «celui qui gratte avec ses mains». En réalité, il ne lave pas la nourriture, mais la pétrit. S’il est doté d’un sens du toucher et d’un odorat très développés, sa vue laisse à désirer. C’est pourquoi, avant de porter son repas à la bouche, il l’analyse longuement avec ses pattes, en le touchant.» Et voilà, une croyance populaire poutzée.

Louie fait des peintures avec ses empreintes (des «œuvres» vendues au profit de l’organisation Samadhi Wildlife Rescue). — © Instagram: @louietheracooon

Ce qui crée vraiment la singularité de Louie, c’est clairement le rapport qu’il entretient avec sa maman d’adoption, titulaire d’un permis pour l’élever. Il faut dire que ses journées, en dehors des nombreuses siestes, sont aussi chargées que celles d’un nettoyeur de vitres du Burj Khalifa (qui en recense 28 261): escalade en extérieur de son arbre préféré, peinture avec ses empreintes (des «œuvres» vendues au profit de l’organisation Samadhi Wildlife Rescue), démembrement de sa poupée Barbie, déguisements improbables en tout genre, câlins avec sa copine Lucy – une «ratonne laveuse» (?!) également secourue par Jaime – et évidemment chapardage de multiples objets. Une pratique sans surprise si l’on considère le bandeau noir façon Rapetou qui encadre ses yeux.

La poupée Barbie de Louie vit des heures difficile. — © Instagram: @louietheracooon

«Je ne recommanderais pas à tout le monde de posséder un raton laveur comme animal de compagnie. Ces mammifères requièrent beaucoup de temps pour s’en occuper, un vétérinaire spécialisé et suffisamment d’espace afin qu’ils puissent vagabonder», poursuit sa maîtresse sur Tailtalez.com. A Miami, notre omnivore de 2 ans et demi croque la vie à pleines dents, ainsi qu’une très grande quantité de cookies. Résultat: Louie est un peu chubby et désormais soumis à un régime draconien pour perdre du poids. Avec des aliments sains et équilibrés dont on sait déjà… qu’il les prendra du bout des doigts!

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Rézoos sociaux: «Le masque et le poil»

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02.12.2023

Nous avons surpris notre chroniqueur en train de visionner en cachette des vidéos d'animaux sur Instagram et TikTok. Pour se dédouaner, il partage et décrypte dans chaque numéro ses comptes préférés, tous tenus par des passionnés.

La précédente chronique: «Cochon comme copain»

Vous avez un message Instagram: «Tu aimeras peut-être le compte de @louietheraccoon (330K).» On clique! Plan fixe sur un lave-vaisselle grand ouvert, laissant apparaître au milieu des assiettes… un raton laveur. Boum! C’est un peu comme taper «Google» dans Google, la Toile risque d’exploser (inutile d’essayer, ce n’est pas vrai, si jamais)! Non, la seule chose que Louie a fait voler en éclats, c’est le chagrin de Jaime, sa propriétaire. «Quand je l’ai recueilli, j’étais dévastée, mon père venait de mourir, une semaine plus tôt. Et........

© Le Temps


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