Début juin, 400 millions d’électeurs sont attendus dans l’isoloir pour choisir les 705 futurs députés européens. En France, le Rassemblement national caracole en tête des sondages, autour de 30 % d’intentions de vote. Et Marine Le Pen, ancienne présidente du parti, rêve, au micro de France Inter, d’« une union des nations européennes […] pour faire ensemble ce qu’on ne peut pas faire tout seuls ».
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Autre temps, autres mœurs. En 2017, candidate à l’élection présidentielle, la même proposait aux Français un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Aujourd’hui, son successeur, Jordan Bardella, tête de liste pour les européennes de 2024, affirme au Figaro vouloir « mener cette bataille qui sera à la fois nationale et européenne ». Désormais, il n’est plus question d’un Frexit, mais de transformer l’Union européenne de l’intérieur.