Après une année secouée par le scandale du fonds Marianne et la controversée réforme des retraites, la cote de popularité d’Emmanuel Macron demeure désespérément basse… à l’image de ce qu’elle était déjà lors de son premier mandat. Sa réélection, le 24 avril 2022, soulève donc une grande question : qu’est-ce qui pousse un électeur, dans l’isoloir, à choisir un candidat plutôt qu’un autre ? Vote-t-on – vraiment – pour ses intérêts ? Si 26 % des Français ne se sont pas rendus dans les bureaux de vote lors du premier tour de la présidentielle, le 10 avril 2022, la plupart des électeurs ont voté pour le candidat de leur choix, et non pour un candidat par défaut, a révélé l’enquête Ipsos & Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France, réalisée dans les jours précédant le vote. « En sociologie, la question du vote est celle du type de rapport que chacun d’entre nous entretient avec ce que l’on appelle l’offre politique, précise Gérard Mauger, sociologue et directeur de recherche émérite au CNRS. Au fond, le vote repose sur un mécanisme d’identification plus ou moins conscient à tel ou tel porte-parole. »

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QOSHE - Le vote de classe a-t-il disparu au profit d'un vote en fonction des valeurs culturelles ? - Blandine Doazan
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Le vote de classe a-t-il disparu au profit d'un vote en fonction des valeurs culturelles ?

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12.11.2023

Après une année secouée par le scandale du fonds Marianne et la controversée réforme des retraites, la cote de popularité d’Emmanuel Macron demeure désespérément basse… à l’image de ce qu’elle était déjà lors de son premier mandat. Sa réélection, le 24 avril 2022, soulève donc une grande question :........

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