Comment est-il possible que la France et au-delà, de grands pays européens ne disposent aujourd’hui que d’un système de production et de distribution de l’énergie coûteux, opaque et inefficace ? La question est centrale dans le cadre de la transition et bifurcation énergétiques au moment où les impératifs climatiques imposent la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ne s’agit-il pas de reprendre le contrôle sur les prix sans pour autant faire de nouveau fonctionner de vieilles centrales à charbon ? Aurélien Bernier et quelques autres analystes des questions énergétiques comme William Bouchardon, David Cayla ou Pierre Masnière (Attac) ont apporté des réponses cohérentes et argumentées à ces questions.

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En France, quelle est l’utilité en termes d’efficacité économique et sociale de morceler de grandes sociétés comme Électricité de France (EDF) et Gaz de France (GDF) ? Après avoir fusionné Gaz de France (GDF) et Suez, le groupe GDF Suez devient Engie en 2015. Ce sont dorénavant des groupes privés comme Engie, TotalEnergies, ENI ou Vattenfall qui démarchent les particuliers et les entreprises. Sans revenir longuement sur les nationalisations de 1945-1946 en France où la quasi-totalité des moyens privés de production et de distribution d’électricité et de gaz sont transférés à deux entreprises, EDF et GDF, on constate qu’un peu partout après-guerre, le secteur privé cède la place aux entreprises du secteur public jusqu’aux années 1970.

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Daniel Bachet : "Libéraliser l’énergie : un choix idéologique dangereux"

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08.03.2024

Comment est-il possible que la France et au-delà, de grands pays européens ne disposent aujourd’hui que d’un système de production et de distribution de l’énergie coûteux, opaque et inefficace ? La question est centrale dans le cadre de la transition et bifurcation énergétiques au moment où les impératifs climatiques imposent la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ne s’agit-il pas de........

© Marianne


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