J’ai attaqué le dernier Fourquet. Comme d’habitude, c’est passionnant. La géographie électorale, la sociologie électorale, surtout lorsqu’elles sont traitées par un auteur aussi doué et rigoureux que Jérôme Fourquet, c’est un plaisir qui agrémente donc mes trajets ferroviaires quotidiens le long du Doubs.

Mais cette lecture, outre l’enrichissement qu’elle permet, a aussi provoqué en moi une crainte. Celle précisément qu’elle soit trop pertinente, et particulièrement chez les élus ou ceux qui cherchent à le devenir. Une crainte qu’au bout du chemin, trop de Fourquet tue le Fourquet. Entendons-nous bien, le directeur « opinion » de l’IFOP fait son travail et il n’est nullement mon sujet de le lui reprocher. Nous avons en France d’excellents auteurs, parfois sondeurs, parfois géographes, parfois historiens, parfois politologues, certains cumulant même toutes ces disciplines. Je pourrais citer aussi Jérôme Sainte-Marie et Christophe Guilluy mais il y en a d’autres.

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Marketing électoral : Fourquet favorise-t-il la drague lourde ?

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11.11.2023

J’ai attaqué le dernier Fourquet. Comme d’habitude, c’est passionnant. La géographie électorale, la sociologie électorale, surtout lorsqu’elles sont traitées par un auteur aussi doué et rigoureux que Jérôme Fourquet, c’est un plaisir qui agrémente donc mes trajets........

© Marianne

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