La dette est de retour ! Sonnez hautbois de l’austérité et résonnez, musettes des déficits ! C'est toujours la même rengaine, la même sinistre ritournelle des zombies libéraux et de leurs relais médiatiques encore plus puissants et diffus que ceux de la galaxie Bolloré et leurs tristes obsessions identitaires. En ce printemps 2024, c’est Bruno Le Maire qui s’y colle. Le polygraphe de Bercy veut explicitement, dans son dernier ouvrage La voie française, faire la peau de l’État-Providence au prétexte que le déficit public atteint 5, 5 % du PIB et que « la gratuité de tout, pour tous, tout le temps : c’est intenable ». Une gratuité au demeurant très relative qui serait celle, par exemple, de la santé et de l’éducation. L’obsession ne date pas d’hier, à vrai dire. Dans un article de 2007, paru dans Challenges, Denis Kessler, qui avait été vice-président du Medef, déclarait avec une franchise décomplexée : « Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »

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Jérôme Leroy : " Le discours sur la dette permet de maximiser les profits d’une hyperclasse"

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28.03.2024

La dette est de retour ! Sonnez hautbois de l’austérité et résonnez, musettes des déficits ! C'est toujours la même rengaine, la même sinistre ritournelle des zombies libéraux et de leurs relais médiatiques encore plus puissants et diffus que ceux de la galaxie Bolloré et........

© Marianne

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