Il « assume ». Parce que c’est un mot qui vous pose un homme politique. « J’assume », ça fait homme d’État, qui défend les intérêts de la Nation. Et Gabriel Attal a compris que son avenir politique – puisque c’est, semble-t-il, ce qui le préoccupe en premier lieu – exige qu’il se forge cette stature. Il « assume », donc, à Berlin et devant Olaf Scholz, de refuser au nom de la France le traité de libre-échange avec le Mercosur, traité qu’Emmanuel Macron défendait en 2017, comme tous les autres outils de dérégulation imposés par l’Union européenne au nom de la « concurrence libre et non faussée ». Une concurrence, dans les faits, non libre puisque négociée en secret en dehors des peuples et totalement faussée puisque autorisant à importer des produits interdits de production en Europe.

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Natacha Polony : "Gabriel Attal face à Olaf Scholz à Berlin... beaucoup de mots, toujours pas d'actes"

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07.02.2024

Il « assume ». Parce que c’est un mot qui vous pose un homme politique. « J’assume », ça fait homme d’État, qui défend les intérêts de la Nation. Et Gabriel Attal a compris que son avenir........

© Marianne

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