Les chiffres de l'Insee sur la natalité française ont fait parler d'eux, à raison. L'avantage de la démographie est qu'il s'agit d'une science exacte qui permet de prédire à long terme les événements. Normalement, les hommes politiques devraient s'en saisir car cela permet d'avoir une visibilité à dix, vingt, trente ans, cinquante ans même. Et pourtant, on a l'impression que finalement ils sont seulement commentés par quelques journalistes. Et puis, on se dépêche de l'oublier parce que c'est très gênant. Que disent ces chiffres ? Que oui, la natalité est en baisse comme jamais : 678 000 bébés en 2023, c'est-à-dire en dessous d'un seuil de 700 000, jamais franchi depuis la Seconde Guerre mondiale. Pire : le solde naturel est quasiment nul. La différence entre les naissances et les décès – le solde naturel – a été divisée par cinq entre 2006 et 2022. Et le taux de fécondité des Françaises s'élève donc à 1,8 enfant par femme. Mais en fait, l'indice conjoncturel de fécondité, celui qui touche précisément la dernière année mesurée, se situe même à 1,68 enfant par femme.

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Natacha Polony : "Les Françaises ne font plus d'enfants, et cela pose des problèmes économiques majeurs"

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16.01.2024

Les chiffres de l'Insee sur la natalité française ont fait parler d'eux, à raison. L'avantage de la démographie est qu'il s'agit d'une science exacte qui permet de prédire à long terme les événements. Normalement, les hommes politiques devraient s'en saisir car cela permet d'avoir une visibilité à........

© Marianne


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