Listen to the episode:

Louis Riel. Vous connaissez probablement le nom et vous vous souvenez qu’il était un chef politique du peuple métis pendant la fin du XIX e siècle, après avoir dirigé deux résistances contre le gouvernement, il souhaitait défendre le mode de vie des peuples indigènes à l’ouest de ce qui est maintenant le Canada. Et il a été exécuté par pendaison après être reconnu coupable de trahison lorsqu’il avait quarante et un ans.

Son histoire constitue une partie importante de l’histoire du Canada, mais elle est enseignée différemment selon l’école qui vous l’a apprise? Certains se souviendront de Louis Riel comme d’un héros, d’autres comme d’un traître.

Récemment, son nom a été mentionné dans les médias parce qu’il a été proposé comme premier Premier ministre honoraire du Manitoba.

Le procès de Louis Riel, qui mène à sa pendaison, est ce qui est le plus souvent raconté. une pièce de théâtre qui reconstitue le procès de Louis Riel a lieu régulièrement à Regina, au quartier général de la GRC, ce qui en fait la pièce de théâtre la plus ancienne de Saskatchewan.

Mais il y a un autre moment historique qui mérite notre attention lorsque les forces de Louis Riel ont affronté la police à cheval du Nord Ouest à Duck Lake. Un moment qui aura pu changer l’avenir du Canada.

Bienvenue à Voyage dans l’histoire canadienne, un balado qui explore les événements significatifs de l’histoire de notre pays présenté par le gouvernement du Canada et créé par le Wall Slab. Je m’appelle Ariane-Li Simard Cote.

Dans cet épisode, nous explorons l’histoire de la Gendarmerie royale du Canada en l’honneur de son cent cinquante e anniversaire. Pour comprendre l’histoire complexe de la GRC, il faut remonter à sa création.

Elle a été formée en combinant les deux forces policières historiques du Canada, la police fédérale, principalement dans l’est du Canada. et la police à cheval du Nord Ouest ou PCN-O. Mais cela ne serait peut-être jamais arrivé sans Louis Riel et la bataille de Duck Lake.

Nous sommes en mille huit cent quatre vingt cinq, c’est un matin frais divers du vingt six mars. Environ cent officiers de la PCN-O et volontaires civils armés se sont approchés de Duck Lake, en Saskatchewan, une région située à environ une heure au nord de Saskatoon. La terre était habitée par le peuple métisse. Un conflit armé était sur le point d’éclater entre la police et la résistance du Nord Ouest, qui était un mouvement armé du peuple métisse dirigé par Louis Riel.

Louis Riel avait rassemblé une force importante de métisse et de cris qui avaient occupé le village et étaient nettement plus nombreux que leurs rivaux sur la scène. Le mouvement dirigé par Riel ne se battait pas seulement pour les métis, mais aussi pour tous les peuples indigènes, dans un paysage qui changeait rapidement à cause du colonialisme.

Sur un plateau enneigé avec des arbres et des cabanes en rondins, juste à l’extérieur de Duck Lake. Une négociation entre les forces de Riel et de la PCN-O ne s’est pas bien passée. Des coups de feu ont été tirés.

Du côté de Riel. Six personnes ont perdu la vie, ainsi que douze membres de la police à cheval du nord Ouest. La police abattue en retraite.

La bataille n’a duré que trente minutes, mais on attribue la victoire de Riel non seulement à la taille de la résistance du Nord Ouest. mais aussi à l’utilisation stratégique de la limite des arbres et des cabanes que ces forces connaissaient si bien.

Louis Riel a tenu un journal des événements qui ont eu lieu pendant la Résistance. Le choix des mots pour se décrire et décrire les gens qu’il défendait serait aujourd’hui considéré comme offensant. De plus, ses propos faisaient souvent référence à la religion. Voici un extrait de ses paroles exactes lu par David Allard, qui est un membre de la famille éloignée de Louis Riel.

L’esprit de Dieu m’a fait enteure la question qu’il importait de faire aux guerroyeurs. Ils n’ont pas vu de sauvages, je suppose?

Louis Riel se rendit aux forces gouvernementales après la bataille de Batoche, le quinze mai mille huit cent quatre vingt cinq.

Les avocats responsables de la défense de Riel ont tenté de le faire libérer en invoquant un plaidoyer d’aliénation mentale ou ce qu’on appelle aujourd’hui “non responsabilité criminelle” C’est la déclaration finale de Riel qui a scellé son sort, le jury n’ayant d’autre choix que le déclarer coupable de trahison.

Riel s’est adressé à la cour en anglais. Ces mots ont été traduits en français et lus une fois de plus par David Allard.

Vos honneurs messieurs du jury Il me serait facile aujourd’hui de jouer la folie parce que les circonstances sont de nature à exciter n’importe quel homme et sous l’excitation naturelle de ce qui se passe aujourd’hui, sous l’excitation que mon procès me cause, me justifierait de ne pas comparaître comme d’habitude, mais avec l’esprit hors de son état ordinaire. J’espère qu’avec l’aide de Dieu, je maintiendrai le calme et le décorum qui conviennent à cette honorable cour, à cet honorable jury.

L’ensemble de la déclaration finale est assez longue et émouvante. Mais il est clair que diriger la résistance du Nord Ouest était une décision calculée.

Si vous acceptez le plaidoyer de la défense selon lequel je ne suis pas responsable de mes actes, acquittez moi complètement puisque je me suis disputé avec un gouvernement fou et irresponsable. Si vous vous prononcez en faveur de la couronne qui prétend que je suis responsable, acquittez moi quand même. Vous avez parfaitement raison de déclarer qu’ayant ma raison et mon bon sens, j’ai agi raisonnablement et en état de légitime défense, tandis que le gouvernement, mon accusateur étant irresponsable et par conséquent fou, ne peut qu’avoir mal agi. et s’il y a haute trahison, il faut que ce soit de son cote et non du mien.

Vous pouvez comprendre pourquoi c’est un moment propice à être romancé. Ses paroles sont tellement captivantes.

Mais la bataille de Duck Lake était un conflit notable entre ce qui allait devenir la GRC et le peuple métisse avant la résistance et dans les années qui ont suivi, les tensions se sont accrues entre les peuples indigènes et le gouvernement canadien. Des efforts sont encore en cours pour réparer les torts passés.

Sam Karikas est la PDG du centre du patrimoine de la GRC. Elle aborde leur position actuelle sur la nécessité de réconciliation. A noter puisqu’elle ne parle pas français. Ses propos ont été traduits afin d’être lus par une interprète en voix hors champ francophone.

En tant que musée qui travaille à devenir un musée national. Je crois que c’est exactement le genre d’endroit où nous pouvons et devons avoir ces conversations. Et la grande majorité des gens nous ont dit qu’ils étaient et qu’ils voulaient un endroit pour explorer ces facettes de notre histoire et pour entamer le dialogue. Donc vous savez, nous pouvons offrir un espace qui rassemble ces deux éléments. nous pouvons à la fois honorer le service et le sacrifice en célébrant ce qui est typiquement canadien comme un service de police de renommée mondiale comme la GRC, tout en reconnaissant les effets néfastes des politiques coloniales et des problèmes sociétaux tels que les préjugés et le racisme idéalement, alors que nous poursuivons notre processus de guérison collective, j’espère vraiment qu’il y a de la place pour les deux. Et je pense que c’est en fait un espace très riche pour explorer le mélange très complexe et transversal de cette réalité au Canada.

Nous sommes maintenant rejoints par Andrew Carrier, le vice président de la région de Winnipeg pour le gouvernement national de la Fédération métisse du Manitoba, représentant les citoyens métis de la Rivière Rouge. Il est le ministre responsable des services en français et de la protection de la langue michif. Il est également ministre des survivants autochtones des pensionnats et des externats.

Alors Andrew, pouvez vous nous parler un peu de l’histoire de la fédération métisse du Manitoba?

La Fédération métisse a été fondée en mille neuf cent soixante dix sept. On compte aujourd’hui on a plus de mille employés et trente départements. On est vraiment le gouvernement national des métisse de la Rivière Rouge et on a été élu représentant de nos citoyens. Alors ici à Winnipeg, on est au dessus de vingt cinq mille citoyens et à travers la province, nous sommes au dessus de cinquante mille citoyens qui étaient enregistrés avec notre gouvernement.

C’est à dire qu’il y a plus de métisse de la rivière rouge, mais on se tient un cour enregistré et a déclaré La fédération. Comme j’ai expliqué est elus, les représentants, un président, un vice président et deux directeurs de régionale par les sept régions de Winnipeg, Nous avons un héritage très riche en culture.

Il comprend le drapeau de l’infini c’est à dire c’est un drapeau bleu avec le symbole infini blanc représentant la communauté autochtone et le comunauté du groupe. Alors ça, c’était le drapeau était remis en mille huit cent seize à la bataille des plaines de Grenouillière. Alors dans ce temps là, on était reconnu ici comme le territoire du Nord Ouest et c’est avant la création du Canada et avant la formation du Manitoba. Il faut reconnaître aussi que, en mille huit cent soixante dix, la loi du Manitoba promet à nos descendants métisse de la rivière Rouge parcelle de terre, c’est à dire à travers la loi. On était premier, un virgule quatre millions pour les descendants.

Mais après la loi. En effet, le gouvernement fédéral du Canada a commencé l’arène de terreur, c’est à dire ils ont envoyé l’armée canadienne pour démoraliser et dénigrer les métisse de la rivière Rouge. Alors le peuple qui a fondé le Manitoba est rendu possible. L’expansion économique de l’Ouest en raison de la terreur.

les maisons des métisse de l’arrivée de ce jour ont été détruits et il était promis dans la loi été remis à qui refusé à mes descendants proprement et a été remis à de la plupart aux Anglais qui venaient de l’Est. Alors, on parle il y a longtemps, mais il ne faut pas. Il faut aussi reconnaître qu’en mille neuf cent soixante, il y avait, il y avait une communauté métisse ici à Winnipeg, il y avait la ville de Winnipeg se mis à détruire la communauté métisse pour préparer l’expansion de mille neuf cent soixante sept pour les jeux international. Alors notre communauté métisse. On a perdu beaucoup de la terre et on a été remis à cote pour faire un port des Anglais et des Français qui ont de l’Est. Il faut reconnaître aussi que l’élection notre président David Chartrand.

Il a été élu en mille neuf cent quatre vingt dix sept et quand il a été élu, on avait seulement trois employés. Alors dans les dernières vingt-sept ans, nous sommes à soulever notre gouvernement. responsable de trois cent trente millions de dollars de propreté. Et enfin, on a un budget de cent trente deux millions par année pour en dessus de mille personnes qui nous emploie ici à notre gouvernement. Alors la Fondation métisse, on a commencé petit. On était ici depuis longtemps et finalement on a été reconnu en deux mille treize, comme le gouvernement officiel pour les citoyens métisse.

Alors c’est aussi un très gros travail, un très long travail pour cette reconnaissance là. Puis vraiment, justement, pour la reconnaissance. Louis Riel a été très important dans l’histoire du Canada. Son rôle est important pour la reconnaissance de la communauté métisse. Pouvez vous nous en parler davantage de son rôle?

Absolument il faut reconnaître Louis Riel est le père du Manitoba, le père de la Confédération. Il a mené les métisse de la Rivière Rouge à former le gouvernement provincial en 1869 et il a négocié avec le gouvernement fédéral du Canada pour garantir les droits des métisse de la rivière Rouge et des premières nations vivant dans la région. ainsi que comme Louis Riel, un métisse, un autochtone qui a créé a aidé à créer le Manitoba en mille neuf cent soixante dix, Alors son leadership de ce temps, c’était le nord-ouest a été attisé par la décision d’empêcher les employés fédéraux d’effectuer des emportages non autorisés des terres métisses de la rivière rouge c’est-à-dire que le gouvernement du Canada Ils ont envoyé des gens pour déclarer la terre de sa région sans orientation des peuples. Alors Louis Riel a mis son pied à terre et il a pas promis. Il a pas promis les portages ici au Manitoba. Alors il a fallu que le Premier ministre reconnais que les droits des autochtones et les droits des métisse du Manitoba doivent se faire prendre responsable pour nous autres comme peuple.

En fait, c’est ça. Ça a été très important quand même, le rôle que le gouvernement a joué à ce moment précis. Là.

Oui, parce que n’oublie pas que les Etats Unis. Il avait vis à venir au Nord. Et puis le Canada est à l’est de nous autres à l’ouest. Alors Louis Riel a fait une grande partie de reconnaître le Manitoba pour devenir la cinquième province du Canada. Nous autres, on reconnaît Louis Riel comme un chef de grande importance. On reconnaît le seize novembre, la journée de Louis Riel. C’est la journée que il y a l’exécution a Regine de Riel. Et ce jour, nous autres, on se rencontre, on lève le drapeau de l’infini et on reconnaît que Louis Riel a remis sa vie pour les citoyens métisse du Manitoba.

Puis d’ailleurs c’est ça Il y avait aussi la GRC qui a joué un rôle important dans la dynamique entre les métisse, le gouvernement, la GRC elle-même est-ce que vous pouvez nous en parler davantage.

Oui, mais il faut reconnaître que la GRC n’était pas connu de ce temps avant avant Comment s’appelle les polices de Cheval du nord-ouest qui a été formé en mille huit cent soixante treize – alors c’est eux qui qui ont attrapé Riel comme le représentant du Canada et a pris Riel à Regina après la bataille de Batoche. Alors on reconnaît que aujourd’hui, c’est la GRC. Mais on aussi reconnaît que dans le temps, le nom, c’était la police du Cheval du Nord Ouest.

Alors nous autres, on reconnaît que les autres représentants du gouvernement du Canada

En deux mille dix sept. Justement, la GRC. A signé une entente pour restituer certains artefacts ayant appartenu ou étant lié au peuple métis et à Louis Riel. Pouvez-vous nous en parler un peu plus et de son importance, en fait

Oui, euh, finalement, euh, c’est très très – Je me rappelle justement de cette journée. Où est ce qu’on a reçu des choses de Louis Riel. Un poème qui avait écrit et qu’est ce qui m’a touché vraiment? C’est que ils ont gardé la barbe de Louis Riel. La journée de l’exécution. Ils ont enlevé sa barbe, ils ont gardé dans une boîte. Et puis on a fait une – C’était remis à la famille des descendants de Louis Riel, C’est à dire de ses neveux et grands neveux et nièces. Et ils ont été C’était incroyable qu’ils ont gardé des choses personnelles de Louis Riel et il a été remis à la communauté métisse. Nous avons reçu une épée. On a reçu son chapelet et alors tout est reconnu comme propriétaire de Louis Riel.

Alors ça nous a touché vraiment qu’ils ont retourné les artifacts – ces choses pour nous autres, pour reconnaître – et reconnaître l’histoire de Louis Riel.

Oui, c’est quand même impressionnant que ça a été préservé tout ce temps là. C’est beau quand même que ça a été préservé. Maintenant. D’ailleurs, on a une loi qui dit qu’il est le premier Premier ministre indigène honoraire du Manitoba. Donc pourquoi est ce que c’est fait maintenant, cette reconnaissance là et comment ça contribue au chemin de la réconciliation?

Pour moi, c’est une fondation de respect. Parce que Louis Riel était élu trois fois à la Couronne. Il n’a jamais pu aller à Ottawa et prendre son siège comme représentant de du Manitoba.

Et après tout ce temps là, que il faut reconatire Louis Riel – métisse. autochtone – bien a parler l’Anglais, français et la langue Michiff et autochtone, c’est un homme qui a vraiment été dévoué à le peuple. Alors quand Wab Kinew le Premier ministre du Manitoba à ce en fait reconnu par la loi qui était que Louis Riel l’honoraire Premier ministre du Manitoba. Et pourquoi l’honoraire Arian pour se rappeler que il n’était jamais reconnu d’une fondation de racisme qui était établie dans le temps de Sir John A McDonald et s’est poursuivi pendant cent cinquante quatre ans de finalement été reconnu dans le poste réel comme le premier et le père de la Confédération du Manitoba. Pourquoi pas reconnaître, grâce à ces défis, son travail qui en est on est le Manitoba, alors c’est la seule Premier ministre de la province autochtone. Et puis Wab Kinew le Premier ministre du Manitoba, Autochtone Premières Nations Il a fait ça, la loi, ça nous a touché. Incroyable, parce que finalement, après tout ce temps, on est, on est reconnu chez nous, dans notre maison.

Je peux. Ça me touche beaucoup ce que vous dites. Je peux tout à fait comprendre ce sentiment tellement précieux qui est porté depuis tellement de générations. Ah, en ce qui concerne les efforts en cours pour la réconciliation et la relation entre les métisse et la GRC, qu’est ce que vous espérez que l’avenir vous réserve en fait?

Premièrement, il faut reconnaître que le travail de la GRC, ce n’est pas un travail facile dans notre communauté. Pendant plusieurs générations de débats et de des situations terribles que la GRC a été partie d’après leur travail. On reconnaît que la GRC, c’est un ouvrage très difficile, qu’il faut avoir le respect pour pour la GRC.

juste comme un exemple, le président Chartrnad à déclarer un protocole d’entente avec dans les métis du Manitoba et du Canada, ont reconnu le partenaire en négociation de confédération. C’est à dire que finalement, après cent cinquante ans, on reconnaît que la GRC. Il y avait un travail à faire et ce n’est pas un travail facile.

Alors pour reconnaître le passé, on va au futur pour travailler ensemble. C’est pas un chemin facile, c’est à dire qu’on reconnaît que il a une histoire métisse et une histoire la GRC et on peut avoir le respect et la collaboration pour travailler ensemble.

Chartrand soutien à la GRC si tu te rappelle il y avait un monument qui était de la GRC. Qui était brisé et la Fédération en à supporter la GRC pour reconnaître que l’histoire il faut reconnaître l’histoire de la GRC et d’avancer positivement avec le futur. Parce que le travail de la GRC et de la police autochtone, c’est très important pour la communauté de soi meilleur de soi. Alors on croirait réellement que la GRC A A positive avec la GRC.

Et comment vous la décriviez, cette relation actuelle entre la GRC et les peuples indigènes, et même avec la Fédération des métisse du Manitoba, Comment vous la décriviez?

Mais comme partenaire – nous avons un programme communautaire. Thompson, par exemple, c’est le nord du Manitoba et et aussi de port nord ouest et entre lacs. On a des partenaires avec la GRC à travers la province et et c’est des programmes de renforcement de la capacité de la communauté métisse et offrir des solutions en échange pour la justice et reconnaître la culture et tout. Alors c’est un travail qui se démarche à ce moment, mais ça n’a pas commencé hier. Ça fait plusieurs années qu’on travaille avec la GRC pour se reconnaître notre histoire et reconnaître leur histoire avec le respect.

C’est tellement important. Je suis heureuse de voir que vous travaillez en partenaire actuellement. Merci beaucoup pour ce partage. En fait, l’entrevue tire à sa fin. Notre échange tire à sa fin. Est ce qu’il y a quelque chose que vous souhaiteriez rajouter par rapport à la situation?

Non, c’est que l’ouvrage L’histoire de la GRC. C’est très difficile de recevoir des ordres. Il faut imaginer que la GRC, il était responsable pour la destruction des maisons métisses, des familles métisses. Ils ont chassé, ils ont tué des gens de la communauté métisse et… d’après la direction du gouvernement du Canada. Alors il fait leur ouvrage. Malheureusement, l’arène de terreur que j’ai parlé de ce temps, ça m’a affecté ma famille personnellement, pendant plusieurs générations, on est un peuple. un peu perdu un peuple qui voulait se cacher, sa nation métisse, se dire canadien, français ou anglais.

Et alors? Cette culture qui a survécu à plusieurs défis. Mais on a pu garder notre culture, notre langue intacte.

Merci beaucoup de nous en avoir appris davantage sur l’importance aussi la place de Louis Riel dans la communauté métisse puis ce qui fait qu’aujourd’hui ça nous a guidé vers une reconnaissance en voie de réconciliation.

Merci beaucoup d’avoir pris ce temps avec nous Monsieur Carrrer. Merci beaucoup, c’est très apprécié.

Merci d’avoir écouté voyage dans l’histoire canadienne. Ce balado est financé par le gouvernement du Canada et créé par The War Slab comme pour tous nos épisodes. Les transcriptions seront disponibles en anglais et en français.

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Voyages dans l’histoire canadienne: Louis Riel et La GRC – Comment la Résistance du Nord Ouest a contribué à la fondation du Canada

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15.02.2024

Listen to the episode:

Louis Riel. Vous connaissez probablement le nom et vous vous souvenez qu’il était un chef politique du peuple métis pendant la fin du XIX e siècle, après avoir dirigé deux résistances contre le gouvernement, il souhaitait défendre le mode de vie des peuples indigènes à l’ouest de ce qui est maintenant le Canada. Et il a été exécuté par pendaison après être reconnu coupable de trahison lorsqu’il avait quarante et un ans.

Son histoire constitue une partie importante de l’histoire du Canada, mais elle est enseignée différemment selon l’école qui vous l’a apprise? Certains se souviendront de Louis Riel comme d’un héros, d’autres comme d’un traître.

Récemment, son nom a été mentionné dans les médias parce qu’il a été proposé comme premier Premier ministre honoraire du Manitoba.

Le procès de Louis Riel, qui mène à sa pendaison, est ce qui est le plus souvent raconté. une pièce de théâtre qui reconstitue le procès de Louis Riel a lieu régulièrement à Regina, au quartier général de la GRC, ce qui en fait la pièce de théâtre la plus ancienne de Saskatchewan.

Mais il y a un autre moment historique qui mérite notre attention lorsque les forces de Louis Riel ont affronté la police à cheval du Nord Ouest à Duck Lake. Un moment qui aura pu changer l’avenir du Canada.

Bienvenue à Voyage dans l’histoire canadienne, un balado qui explore les événements significatifs de l’histoire de notre pays présenté par le gouvernement du Canada et créé par le Wall Slab. Je m’appelle Ariane-Li Simard Cote.

Dans cet épisode, nous explorons l’histoire de la Gendarmerie royale du Canada en l’honneur de son cent cinquante e anniversaire. Pour comprendre l’histoire complexe de la GRC, il faut remonter à sa création.

Elle a été formée en combinant les deux forces policières historiques du Canada, la police fédérale, principalement dans l’est du Canada. et la police à cheval du Nord Ouest ou PCN-O. Mais cela ne serait peut-être jamais arrivé sans Louis Riel et la bataille de Duck Lake.

Nous sommes en mille huit cent quatre vingt cinq, c’est un matin frais divers du vingt six mars. Environ cent officiers de la PCN-O et volontaires civils armés se sont approchés de Duck Lake, en Saskatchewan, une région située à environ une heure au nord de Saskatoon. La terre était habitée par le peuple métisse. Un conflit armé était sur le point d’éclater entre la police et la résistance du Nord Ouest, qui était un mouvement armé du peuple métisse dirigé par Louis Riel.

Louis Riel avait rassemblé une force importante de métisse et de cris qui avaient occupé le village et étaient nettement plus nombreux que leurs rivaux sur la scène. Le mouvement dirigé par Riel ne se battait pas seulement pour les métis, mais aussi pour tous les peuples indigènes, dans un paysage qui changeait rapidement à cause du colonialisme.

Sur un plateau enneigé avec des arbres et des cabanes en rondins, juste à l’extérieur de Duck Lake. Une négociation entre les forces de Riel et de la PCN-O ne s’est pas bien passée. Des coups de feu ont été tirés.

Du côté de Riel. Six personnes ont perdu la vie, ainsi que douze membres de la police à cheval du nord Ouest. La police abattue en retraite.

La bataille n’a duré que trente minutes, mais on attribue la victoire de Riel non seulement à la taille de la résistance du Nord Ouest. mais aussi à l’utilisation stratégique de la limite des arbres et des cabanes que ces forces connaissaient si bien.

Louis Riel a tenu un journal des événements qui ont eu lieu pendant la Résistance. Le choix des mots pour se décrire et décrire les gens qu’il défendait serait aujourd’hui considéré comme offensant. De plus, ses propos faisaient souvent référence à la religion. Voici un extrait de ses paroles exactes lu par David Allard, qui est un membre de la famille éloignée de Louis Riel.

L’esprit de Dieu m’a fait enteure la question qu’il importait de faire aux guerroyeurs. Ils n’ont pas vu de sauvages, je suppose?

Louis Riel se rendit aux forces gouvernementales après la bataille de Batoche, le quinze mai mille huit cent quatre vingt cinq.

Les avocats responsables de la défense de Riel ont tenté de le faire libérer en invoquant un plaidoyer d’aliénation mentale ou ce qu’on appelle aujourd’hui “non responsabilité criminelle” C’est la déclaration finale de Riel qui a scellé son sort, le jury n’ayant d’autre choix que le déclarer coupable de trahison.

Riel s’est adressé à la cour en anglais. Ces mots ont été traduits en français et lus une fois de plus par David Allard.

Vos honneurs messieurs du jury Il me serait facile aujourd’hui de jouer la folie parce que les circonstances sont de nature à exciter n’importe quel homme et sous l’excitation naturelle de ce qui se passe aujourd’hui, sous l’excitation que mon procès me cause, me justifierait de ne pas comparaître comme d’habitude, mais avec l’esprit hors de son état ordinaire. J’espère qu’avec l’aide de Dieu, je maintiendrai le calme et le décorum qui conviennent à cette honorable cour, à cet honorable jury.

L’ensemble de la déclaration finale est assez longue et émouvante. Mais il est clair que diriger la résistance du Nord........

© The Walrus


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