L’histoire de Jacob Newcombe est la plus belle histoire dans la LHJMQ cette saison et de loin. Même que c’est la plus belle nouvelle dans le monde du hockey. Un jeune homme de 19 ans, en pleine santé, qui a l’avenir devant lui qui apprend qu’il souffre d’un cancer, c’est terrible.
Quand son entraîneur Louis Robitaille m’en a parlé pour la première fois, c’était avec les larmes aux yeux. Louis est un ancien tough est tous les toughs sont des sensibles.
Mais même si ça ne faisait que quelques mois qu’il était en poste au Cap-Breton, le coach aime ses joueurs et il avait été séduit par le jeune Newcombe, autant par son jeu sur la glace que par son attitude hors-glace.
Pour votre info, le calvaire de Newcombe a commencé avec une simple petite bosse derrière l’oreille qui s’est avérée être un lymphome non hodgekinien. Autre preuve qu’on doit toujours être à l’affût et que personne n’est à l’abri. C’est maintenant chose du passé, le jeune homme est en rémission. Il va jouer jeudi et va rencontrer son médecin le 23 pour un suivi de routine. Mais la tempête est derrière et il fera très beau jeudi soir à Sydney.
Jacob Newcombe va jouer son premier match de la saison et son retour sera spectaculaire, grandiose, magique. Et comme toute est dans toute, ce sera contre les Saguenéens de Chicoutimi, son ancienne équipe, dans le cadre de la soirée de la lutte contre le cancer!
Comme le capitaine Zach Biggar est blessé, il n’a pas été trop difficile à convaincre de « prêter » son C à Newcombe pour le match de demain. Ça va être malade et je pense qu’on peut parler, toutes proportions gardées, d’un Saku Koivu version 2023. Bravo Jacob!
1500 matchs pour le légendaire Luc Chenier
Je suis loin de dire qu’ils sont exploités, mais disons qu’avec le salaire qu’ils empochent, la plupart des employés des équipes junior ne roulent pas sur l’or et ne font pas ça pour l’argent. Ils le font souvent parce que ce sont de vrais passionnés.
Prenez par exemple Luc Chenier, le descripteur des matchs des Olympiques de Gatineau à la radio. Le bon vieux Luc, Butter pour les intimes et Beurre pour les encore plus intimes, a franchi au début du mois de janvier le plateau des 1500 matchs dans la LHJMQ. C’est sa 25e saison et s’il est maintenant un employé des Olympiques, pendant plus de 20 ans, il vidait sa banque de congés et de vacances de son emploi véritable pour... travailler à la description des matchs de hockey junior. Ça c’est de la passion!
Pour ceux qui ont une bonne mémoire, Chenier a aussi joué pour les Olympiques de Hull au milieu des années 1980 avec notamment Pat Brisson et Luc Robitaille, avec qui il est resté ami. On peut dire sans se tromper qu’il est pas mal meilleur pour décrire des buts qu’il l’était pour en marquer (!). Mais n’allons pas là. Butter est un vrai, un drôle et un passionné comme il y en a peu. Bravo Luc!
Jacob Newcombe : Comme Koivu, 20 ans plus tard!
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18.01.2024
L’histoire de Jacob Newcombe est la plus belle histoire dans la LHJMQ cette saison et de loin. Même que c’est la plus belle nouvelle dans le monde du hockey. Un jeune homme de 19 ans, en pleine santé, qui a l’avenir devant lui qui apprend qu’il souffre d’un cancer, c’est terrible.
Quand son entraîneur Louis Robitaille m’en a parlé pour la première fois, c’était avec les larmes aux yeux. Louis est un ancien tough est tous les toughs sont des sensibles.
Mais même si ça ne faisait que quelques mois qu’il était en poste au Cap-Breton, le coach aime ses joueurs et il avait été séduit par le jeune Newcombe, autant par son jeu sur la glace que par son attitude hors-glace.
Pour votre info, le calvaire de........
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