Autant il y a une certaine légèreté et douceur dans l’atmosphère, autant cette dernière journée est l’une des pires pour les journalistes.

Premièrement, le bon côté. La pression de la saison est tombée et on sent déjà la tension à zéro. Les joueurs sont généralement de bonne humeur et en mode vacances. Ils sont très généreux de leur temps et de leurs réponses. Parfois plus honnête qu’ils ne le voudraient comme la fois où Alexander Radulov avait été incapable de «confirmer» son retour la saison suivante avec un «we’ll see» qui venait avec un gros sourire qui, finalement, voulait tout dire.

Rares sont les joueurs qui font un «spécial Andreï Markov» pendant cette journée, c’est-à-dire qui refusent de répondre à ta question, mais en prenant soin de te fusiller du regard en faisant des bruits avec bouche sèche. Les joueurs sont contents et c’est là qu’on se rend compte de tout ce que ces gars-là ont sur leurs épaules pendant une saison de hockey.

Le joueur pour qui ça faisait la plus grande différence à mes yeux était Carey Price. Le Carey pendant la saison et le Carey après l’élimination de son équipe était deux personnes différentes.

Mais cette journée, câline que c’est long! Il y a tellement de monde qui a son idée de sujet en tête et on dirait que certains collègues ont l’intention de faire un documentaire sur chaque joueur 😉

Il y a une douzaine, sinon une quinzaine de joueurs qui parlent et on ajoute l’état-major. Il y aurait assez de matériel pour faire une semaine de show.

Mais dans tout ça, le CH est vraiment bon faire rouler cette journée. C’est toute une logistique et pour vrai, c’est vraiment bien organisé.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais lors des derniers matchs d’une saison, il y a quelque chose de magique dans l’air.

Dans les dernières années, il y a eu les 3 (4) buts de Ryan Poehling et le 10-2 (avec tour du chapeau de Caufield) contre les Panthers. Mardi, c’était le 20e but payant de Juraj Slafkovski qui a semblé installer une atmosphère de carnaval. Tout le monde voulait ça même si seul Slaf allait empocher le 250 000$ de boni! Mais c’était quand même beau à voir et le fun d’être sur place.

C’était une belle soirée pour une équipe déjà éliminée depuis des lunes et ça m’a rappelé encore une fois à quel point c’est spécial le marché montréalais et à quel point le CH ne pourra jamais reprocher aux partisans de ne pas être patient 😊

QOSHE - TOP 3 des pires journées de l’année - Marc-André Perreault
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TOP 3 des pires journées de l’année

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18.04.2024

Autant il y a une certaine légèreté et douceur dans l’atmosphère, autant cette dernière journée est l’une des pires pour les journalistes.

Premièrement, le bon côté. La pression de la saison est tombée et on sent déjà la tension à zéro. Les joueurs sont généralement de bonne humeur et en mode vacances. Ils sont très généreux de leur temps et de leurs réponses. Parfois plus honnête qu’ils ne le voudraient comme la fois où Alexander Radulov avait été incapable de «confirmer» son retour la saison suivante avec un «we’ll see» qui venait avec un gros sourire qui, finalement, voulait tout........

© TVA Sports


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