La situation concernant l’avenir du hockey universitaire féminin au Québec, ainsi que l’urgence d’agir des universités francophones à la suite du départ des deux universités de la région d’Ottawa ont fait jaser dans les dernières semaines.

Si bien qu’un suivi était nécessaire, mais cette fois-ci, avec les gens directement impliqués. J’ai donc décidé de communiquer avec différents intervenants: entraîneurs au niveau universitaire et collégial, de même que les quatre universités francophones elles-mêmes.

Le constat final?

Le recrutement, la parité et l’argent rendent les choses plus compliquées que certains, y compris l’auteur de ces lignes, pouvaient le croire.

Il y a un consensus parmi les intervenants à qui j’ai parlé voulant que l’Université Laval soit la plus prête à instaurer un programme de hockey féminin.

« Les discussions ont commencé dernièrement à cause de la situation, a confirmé le directeur adjoint du service des activités sportives et responsable du programme d’excellence Rouge et Or, Jean-Noël Corriveau. Ce n’était pas dans les plans au départ parce qu’on a un programme sportif assez volumineux avec 18 équipes universitaires. »

Si le désir y est, la tâche ne s’avère pas si facile pour autant.

« Il y a deux ou trois enjeux principaux, a mentionné M. Corriveau. Le premier est le financement. Le hockey universitaire n’est pas donné et il y aurait un réaménagement à faire au PEPS pour que deux équipes universitaires aient des locaux adéquats. Le deuxième est l’équité. Si on ajoutait une équipe de hockey, il faudrait probablement en ajouter deux, c’est-à-dire une équipe féminine et masculine. Le dernier enjeu, c’est la préoccupation de la qualité des joueuses et de la disponibilité des joueuses. »

Monsieur Corriveau sait de quoi il parle lorsqu’il s’agit de hockey féminin. Pendant 17 ans, il a été le responsable des sports au Cégep Limoilou, où les Titans ont une excellente réputation au niveau collégial.

L’aspect financier est d’ailleurs un élément qu’on retrouve chez d’autres universités.

« La problématique est le coût d’opérations et des infrastructures, a affirmé la directrice du Service de l’activité physique et sportive de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Mme Isabelle La Vergne. L’enjeu premier ce sont les investissements financiers nécessaires à démarrer une équipe de hockey. De plus, la parité est importante. Si l’équipe masculine a quelque chose, l’équipe féminine doit l’avoir aussi. Et présentement l’aréna ne permettrait pas à une équipe féminine d’avoir un vestiaire dédié à elles et des heures de glace qui pourraient supporter une équipe féminine. »

L’UQTR a déjà eu un programme de hockey féminin qui avait justement fermé pour des raisons financières. Et tout comme le PEPS, le Colisée Jean-Guy Talbot à Trois-Rivières se fait vieillot.

« Un nouvel aréna ne pourrait pas juste servir pour une équipe féminine, a précisé Mme La Vergne. Mais ça se pourrait qu’on ait besoin d’un nouvel aréna pour l’équipe masculine. L’état de l’aréna est le minimum vital. Nous n’avons pas eu de discussions avec le privé pour l’instant. Mais avec un support gouvernemental qui viendrait nous appuyer dans ce sens-là, c’est dans l’ADN de Trois-Rivières le hockey, donc on ne ferme pas la porte à un programme féminin. »

On parle de dizaines de millions afin de construire un nouvel aréna au Québec. À Sept-Îles, on prévoit dépenser 57 millions pour un nouvel aréna. À St-Joseph de Beauce on parle de 12 millions. À St-Césaire, la facture pourrait s’élever à 17 millions.

Si du côté de l’UQAM, on m’a répondu qu’on n’avait « pas l'intention de mettre sur pied un programme de hockey féminin, priorisant les sports de gymnase pour ses équipes des Citadins, comme le basketball et le volleyball », le problème du financement semble aussi affecter l’Université de Sherbrooke. Bien que je n’aie pu converser avec un responsable, l’université m’a fait savoir par courriel qu’elle était « intéressée à développer un programme de hockey et travaille à des propositions, mais qu’il y a toutefois des enjeux de financement. »

L’argent est donc un facteur important. Mais ce n’est pas tout.

« Je l’ai adressé au tour de la table avec les autres universités québécoises et on me dit que le recrutement n’est pas facile à l’heure actuelle, a aussi mentionné M. Corriveau. Le recrutement et garder les filles au Québec sont deux problèmes qui perdurent depuis longtemps. »

Le son de cloche est similaire de la part de Pascal Dufresne, entraîneur-chef des Titans de Limoilou au niveau collégial, division 1 du RSEQ.

« La première problématique est que nos meilleures joueuses ne jouent pas au Québec en grande partie. Ça fait 20 ans que je m’occupe du programme à Limoilou et ça a toujours été ça la problématique. Il y a plusieurs joueuses qui vont aller jouer dans des programmes prep school (écoles préparatoires) américains ou québécois et ces joueuses-là ne reviennent jamais dans le réseau collégial ou universitaire. Ils viennent les chercher en secondaire 3. C’est un chemin qui est dédié uniquement aux universitaires américaines. Et si ces filles très talentueuses jouaient au niveau collégial, on aurait plus de chances de les garder ici au niveau universitaire. Il n’y a pas 40 joueuses de calibre universitaire de disponibles au Québec en ce moment. »

Entraîneuse-cheffe de l’équipe féminine des Carabins de l’Université de Montréal depuis le début du programme en 2009, Isabelle Leclaire est du même avis.

« Le bassin est l’élément numéro un. Si on avait une équipe qui entrait dans la ligue l’année prochaine, je ne sais pas où on aurait pris les joueuses. Le top 4 des joueuses collégiales s’en va aux États-Unis. Il ne reste plus beaucoup de joueuses à se partager. »

Le faible nombre de joueuses n’affecte pas seulement les universités, mais aussi les cégeps. La parité entre les différentes équipes au niveau collégial est déficiente. À titre d’exemple, au moment de parler à Pascal Dufresne, la quatrième équipe au classement en division I n’avait pas pris un seul point au classement sur les trois équipes se partageant les premières positions. Le collège Édouard-Montpetit sera d’ailleurs transféré en division II l’an prochain, laissant seulement trois équipes en division I, afin de fournir quatre universités. Et parmi les meilleures joueuses en division II, seulement certaines pourraient jouer en division I.

« La parité est créée par l’exode des joueuses, a ajouté Dufresne. Il n’y a pas une journée que je ne reçois pas un courriel de la part de la NCAA. Environ 90% de notre réseau provient de la Ligue de hockey élite du Québec (LHEQ). Mais lorsque j’ai coaché l’équipe Québec des moins de 18 ans aux Jeux du Canada, sur 20 joueuses, sept ne venaient pas de la LHEQ et du collégial. C’est environ 30%. Le problème n’est pas juste maintenant. C’est qu’elles ne joueront pas avec les Carabins ou Concordia par la suite. »

Et c’est alors qu’il faut descendre la pyramide pour encore mieux saisir la nature du problème.

« J’ai une profonde préoccupation qu’on ne développe pas de l’élite en ce moment, a enchaîné l’entraîneur des Titans. On a échappé l’élite depuis plusieurs années. Il y a une urgence de regrouper les meilleures avec les meilleures. Les chiffres qu’on a sont super intéressants, mais si on veut développer des programmes universitaires dans trois à cinq ans, il va falloir encadrer nos élites et les garder au Québec. »

L’avantage des écoles préparatoires comme Stanstead et le Collège Bourget est que le hockey se passe de jour principalement, à l’intérieur des écoles et lorsqu’il y a des déplacements, c’est l’école qui les prend en charge. Si on les compare au hockey civil où le tout demande beaucoup de temps et de déplacements aux parents, bien souvent les fins de semaine, certaines familles réalisent qu’il n’est pas plus coûteux d’envoyer leurs filles dans une école préparatoire. C’est l’avenue la plus directe vers la NCAA. Mais avec la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), ce n’est peut-être plus le meilleur choix.

« Je suis 100% avec Pascal là-dessus, a déclaré Leclaire. Ce qui s’est peut-être perdu, c’est le message que de faire son hockey au Québec, au cégep et à l’université, ça te donne plus d’années de formation, plus d’années dans un réseau de hockey pour te développer. Et le délai qu’il va y avoir avant qu’il y ait une ligue intermédiaire, la marche va être tellement grande que si tu veux avoir une chance d’entrer dans la LPHF, tu vas devoir allonger tes années de hockey. Si tu fais ton prep school, tu viens de perdre deux années de hockey, parce que tu fais une année postsecondaire et non pas trois et quand tu vas dans la NCAA, tu fais quatre années au lieu de cinq comme ici. Donc trois ans de développement à cet âge-là c’est énorme. »

L’exemple d’Élizabeth Giguère a également été cité par plusieurs intervenants. L’attaquante de New York dans la LPHF vient de Québec et a joué son hockey collégial avec Limoilou. Par la suite, elle est partie quatre ans dans la NCAA avec Clarkson. Qu’elle aurait été son choix si l’université Laval avait eu une équipe de hockey féminin?

« J’étais au Cégep Limoilou quand Élizabeth Giguère était au collégial et elle avait visité des universités au Québec, a indiqué M. Corriveau. Et son premier choix aurait été de rester au Québec. Mais s’en aller jouer à Montréal à deux heures et demie de route, il aurait fallu qu’elle paye son appartement, la nourriture, etc. Mais là Clarkson la recrute et ils payent tous ses frais. Ça y coûtait moins cher d’aller aux États-Unis que d’aller à Montréal. Le choix a été facile à faire. »

C’est l’avantage qu’une équipe de hockey féminin du Rouge et Or aurait sur les autres universités.

« Ma situation géographique m’aide, a avoué Dufresne. Je n’ai pas de compétition proche de moi. À 80%, mon équipe est composée de filles de l’est du Québec, de Québec, du Saguenay et du Bas St-Laurent. L’Université Laval a une vache à lait dans leur cour. Je suis là. La fille découvre la région de Québec, ils ont plein de programmes universitaires, c’est quatre sur cinq qui poursuivraient leurs études universitaires à Québec. Après avoir joué trois ans avec Lennoxville dans le collégial, Gabrielle Santerre (qui vient d’être nommée la joueuse de l’année au Canada à sa première année universitaire) aimait l’idée de mettre sur la mappe le programme de Bishop’s situé à Sherbrooke. Laval serait la mieux placée pour avoir une équipe. »

Jean-Noël Corriveau demeure tout de même prudent sur les attentes à propos du Rouge et Or.

« Réalistement, c’est trois ans minimum. Trois à cinq ans. Ça nous prend des partenaires financiers, ça nous prend des joueuses, ça nous prend des entraîneurs. Alors on peut vouloir quelque chose, mais entre le vouloir et le mettre en place, il y a quand même un écart. À moins que je me trompe, les gouvernements souhaitent que le hockey vive un peu plus au niveau universitaire et les recteurs et rectrices d’université souhaitent que le gouvernement aide à mettre ça en place. Il y a plusieurs années quand le hockey masculin est revenu au niveau collégial, le gouvernement avait aidé les collèges qui voulaient partir un programme de hockey. Est-ce qu’il pourrait y avoir la même chose au niveau du hockey féminin universitaire? »

Coach Dufresne renchéri.

« Je suis persuadé que si Laval partait son programme demain matin, ils survivraient parce que sa situation géographie est avantageuse. Je viens de rentrer 11 recrues, il y en a une dizaine dans deux ans qui pourraient y jouer. La source de francophones universitaires passe beaucoup par Limoilou et je suis convaincu que 85% de nos joueuses iraient à Laval. »

Outre le développement, l’attrait de jouer son hockey universitaire au Québec peut passer par d’autres façons. Entre autres, le personnel d’entraîneurs.

« Des Caroline Ouellette, des Julie Chu et des Isabelle Leclaire qui coachent dans cette ligue-là, c’est très attrayant, » a mentionné Dufresne.

« De toutes les universités au Québec qui font du hockey, McGill est la mieux cotée mondialement alors ça attire son lot de joueuses, a affirmé Leclaire. Bishop’s et son modèle d’éducation libérale peuvent attirer des gens de l’extérieur avec son modèle plus américain. Et il y a définitivement l’attrait Caroline Ouellette. »

D’ailleurs, une des rares joueuses de hockey à être revenue dans le circuit universitaire québécois après avoir joué avec Stanstead, la gardienne des Stingers de Concordia Arianne Leblanc, confirme que la présence derrière le banc de la membre du temple de la renommée Caroline Ouellette et de la quadruple médaillée olympique Julie Chu a fait pencher la balance dans son cas.

« Je suis allé à Stanstead pour obtenir de la visibilité de la part des universités, a déclaré l’athlète de 18 ans, originaire de Repentigny. Originellement, je devais aller à Clarkson. Les entraîneurs des prep school favorisent les universités américaines ou du moins, mettent moins d’emphase sur le U Sports (réseau universitaire canadien) comme option. J’ai pris le temps d’analyser tout ça et le fait d’avoir Julie et Caroline à Concordia n’était pas négligeable. Alors je me suis dit ‘pourquoi aller aux États-Unis?’ ».

Au bout du compte, même si le directeur général adjoint du RSEQ, Stéphane Boudreau, mentionnait qu’il aimerait voir six équipes, peut-être même huit, la réalité semble en être toute autre.

« Ils sont tout seuls à Montréal et ils ont de la difficulté à recruter, et on parle d’en ajouter deux autres. Oubliez ça! » a déclaré Dufresne.

« La solution passe par le francophone, a ajouté Isabelle Leclaire. Il faut que ce soit une seule équipe, ça ne peut pas être deux. »

En attendant l’ajout d’une autre équipe, la ligue universitaire doit trouver des solutions afin de pallier au fait que seulement quatre équipes feront partie de la ligue l’an prochain.

« Au hockey féminin, on a une bonne collaboration, on se parle, a précisé Leclaire. On a proposé des façons de remanier le calendrier. Au retour des fêtes, on pense faire un tournoi avec l’Atlantique. On essaye de trouver des façons d’offrir un bon nombre de matchs avec un intérêt compétitif. »

Les prochaines années seront cruciales. Il faut que le RSEQ profite de l’engouement de la LPHF.

« Avec toute la publicité de l’équipe de Montréal dans la LPHF, je pense que Hockey Québec va vivre des vagues d’inscriptions partout au Québec, a dit Dufresne. Alors il faut être capable de recevoir ces personnes-là, de les développer comme du monde et dans cinq ans, on va peut-être avoir un plus gros bassin. De bonnes joueuses, ça ne s’invente pas, mais ça se développe. »

Toutefois, la LPHF peut être un couteau à double tranchant selon Dufresne.

« Dans trois à cinq ans, on va avoir des réponses. Si on se rend compte que les filles du U Sports ne sont pas repêchées dans la LPHF, ça va avoir un impact. Les parents vont pousser leur fille de 17 ans vers la NCAA parce qu’elles vont avoir plus de chances de jouer pro. Et à ce moment-là, le RSEQ devra réagir. »

Si on résume, ça prendrait une offre francophone de plus, mais pas tout de suite parce que le réseau n’est pas prêt à l’accueillir. Toutefois, ça pourrait faire en sorte que pendant encore quelques années, le réseau ne soit pas capable de garder ses meilleures joueuses au Québec. C’est comme si le réseau universitaire de hockey féminin était dans un cercle vicieux. Un constat que partage Pascal Dufresne.

« Je suis d’accord. Ce serait une bonne chose qu’au niveau universitaire, la ligue reste à quatre équipes le temps que le réseau se remplisse de joueuses et qu’en attendant, on trouve une façon de garder les joueuses ici. Ils ont un beau produit entre les mains, mais il ne faut pas prendre l’urgence du départ d’Ottawa et Carleton pour scrapper tout ça. C’est là que je suis les freins. »

QOSHE - L’argent et le recrutement à la base du problème - Patric Laprade
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L’argent et le recrutement à la base du problème

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14.03.2024

La situation concernant l’avenir du hockey universitaire féminin au Québec, ainsi que l’urgence d’agir des universités francophones à la suite du départ des deux universités de la région d’Ottawa ont fait jaser dans les dernières semaines.

Si bien qu’un suivi était nécessaire, mais cette fois-ci, avec les gens directement impliqués. J’ai donc décidé de communiquer avec différents intervenants: entraîneurs au niveau universitaire et collégial, de même que les quatre universités francophones elles-mêmes.

Le constat final?

Le recrutement, la parité et l’argent rendent les choses plus compliquées que certains, y compris l’auteur de ces lignes, pouvaient le croire.

Il y a un consensus parmi les intervenants à qui j’ai parlé voulant que l’Université Laval soit la plus prête à instaurer un programme de hockey féminin.

« Les discussions ont commencé dernièrement à cause de la situation, a confirmé le directeur adjoint du service des activités sportives et responsable du programme d’excellence Rouge et Or, Jean-Noël Corriveau. Ce n’était pas dans les plans au départ parce qu’on a un programme sportif assez volumineux avec 18 équipes universitaires. »

Si le désir y est, la tâche ne s’avère pas si facile pour autant.

« Il y a deux ou trois enjeux principaux, a mentionné M. Corriveau. Le premier est le financement. Le hockey universitaire n’est pas donné et il y aurait un réaménagement à faire au PEPS pour que deux équipes universitaires aient des locaux adéquats. Le deuxième est l’équité. Si on ajoutait une équipe de hockey, il faudrait probablement en ajouter deux, c’est-à-dire une équipe féminine et masculine. Le dernier enjeu, c’est la préoccupation de la qualité des joueuses et de la disponibilité des joueuses. »

Monsieur Corriveau sait de quoi il parle lorsqu’il s’agit de hockey féminin. Pendant 17 ans, il a été le responsable des sports au Cégep Limoilou, où les Titans ont une excellente réputation au niveau collégial.

L’aspect financier est d’ailleurs un élément qu’on retrouve chez d’autres universités.

« La problématique est le coût d’opérations et des infrastructures, a affirmé la directrice du Service de l’activité physique et sportive de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Mme Isabelle La Vergne. L’enjeu premier ce sont les investissements financiers nécessaires à démarrer une équipe de hockey. De plus, la parité est importante. Si l’équipe masculine a quelque chose, l’équipe féminine doit l’avoir aussi. Et présentement l’aréna ne permettrait pas à une équipe féminine d’avoir un vestiaire dédié à elles et des heures de glace qui pourraient supporter une équipe féminine. »

L’UQTR a déjà eu un programme de hockey féminin qui avait justement fermé pour des raisons financières. Et tout comme le PEPS, le Colisée Jean-Guy Talbot à Trois-Rivières se fait vieillot.

« Un nouvel aréna ne pourrait pas juste servir pour une équipe féminine, a précisé Mme La Vergne. Mais ça se pourrait qu’on ait besoin d’un nouvel aréna pour l’équipe masculine. L’état de l’aréna est le minimum vital. Nous n’avons pas eu de discussions avec le privé pour l’instant. Mais avec un support gouvernemental qui viendrait nous appuyer dans ce sens-là, c’est dans l’ADN de Trois-Rivières le hockey, donc on ne ferme pas la porte à un programme féminin. »

On parle de dizaines de millions afin de construire un nouvel aréna au Québec. À Sept-Îles, on prévoit dépenser 57 millions pour un nouvel aréna. À St-Joseph de Beauce on parle de 12 millions. À St-Césaire, la facture pourrait s’élever à 17 millions.

Si du côté de l’UQAM, on m’a répondu qu’on n’avait « pas l'intention de mettre sur pied un programme de hockey féminin, priorisant les sports de gymnase pour ses équipes des Citadins, comme le basketball et le volleyball », le problème du financement semble aussi affecter l’Université de Sherbrooke. Bien que je n’aie pu converser avec un responsable, l’université m’a fait savoir........

© TVA Sports


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