Avertissement : je ne suis pas certain si la dernière expression, en tchèque, est la bonne. Je n’avais pas l’audio et il semble y avoir quelques façons différentes de le dire et de l’écrire. Mais vous comprenez l’idée.

Je sors mon tchèque du dimanche, tel un Petr Svoboda dans ses bonnes années à Montréal, parce que c’est de cette façon que les joueuses de l’équipe de Montréal ont terminé leur entraînement à l’Auditorium de Verdun hier midi.

Réunies pour un message du temps des fêtes qui sera publié sur les réseaux sociaux de l’équipe, les joueuses ont souhaité à leurs partisans un bon temps des fêtes en anglais, en français, mais aussi en tchèque!

Pourquoi ces trois langues?

C’est que l’équipe régulière compte sur 17 Canadiennes, dont sept Québécoises, quatre Américaines et deux joueuses de la Tchéquie, Tereza Vanisova et Dominika Laskova.

Vanisova jouait avec Toronto l’an dernier dans la PHF et avait terminé la saison avec 14 points en 20 matchs. En séries, elle a marqué le but vainqueur permettant à son équipe de remporter le championnat de la ligue. Il y a quelques semaines, à Utica, lors des rencontres présaisons, la rapide hockeyeuse jouait sur le premier trio avec l’Américaine Maureen Murphy et la Québécoise Marie-Philip Poulin. Elle a si bien fait qu’on lui a octroyé un contrat de deux saisons avec l’équipe.

Laskova a aussi joué avec Toronto l’an dernier et a terminé sa saison avec 13 points en 24 rencontres, terminant parmi les meilleures défenseures offensives du circuit. Les deux se connaissent depuis qu’elles sont adolescentes. L’an dernier, elles ont connu beaucoup de succès ensemble, remportant une médaille de bronze aux Championnats du monde et la Coupe Isobel dans la PHF.

Et c’est à Montréal qu’elles continueront leur parcours, la filière tchèque de l’équipe.

D’ailleurs, en plus des deux Tchèques, Montréal pourra compter sur trois autres joueuses du Six de Toronto, pour un total de cinq ayant remporté le trophée le plus prestigieux trophée de la défunte ligue. À ce nombre, il faut ajouter plusieurs médaillées olympiques, championnes du monde ou championnes du circuit universitaire. Ce n’est donc pas l’expérience qui manque dans cette équipe.

Rencontrée après la pratique de mercredi, ce n’est pas quelque chose qui fait nécessairement peur à la jeune Québécoise Gabrielle David.

« Il ne faut pas que je me mette trop de pression. Je dois adapter mon jeu, mais je sais que je peux jouer à ce niveau-là », explique celle qui a connu de belles années dans la NCAA.

De plus, lors de cet entraînement, un tournoi trois contre trois avait été organisé et David jouait aux côtés de nul autre que Marie-Philip Poulin.

« Le premier shift, elle m’a dit d’embarquer sur la glace avec elle! Elle s’occupe des plus jeunes et ça a été ben le fun! »

Évidemment, comme Québécoise, elle sera davantage sollicitée à Montréal.

« Ma famille parle juste français, j’ai des amis qui parlent juste français, alors je comprends l’importance de parler aux médias pour aller chercher plus d’intérêt », explique celle qui est originaire de Drummondville et qui revient jouer au Québec pour la première fois depuis ses années collégiales.

L’avantage, c’est que Gabrielle David ne sera pas seule, alors que six autres régulières se partageront la tâche.

« C’est toujours important de représenter le Québec, ajoute la défenseure Catherine Daoust. Ça me fait plaisir de le faire et j’adore le faire, rencontrer tout le monde, promouvoir la ligue et l’équipe. »

Même son de cloche du côté de la vétérane Sarah Lefort.

« Je suis super fière de jouer à Montréal, d’être ici chez nous, raconte celle qui a aussi joué pour les Canadiennes et la Force. Je m’attends à ce que ce soit excitant! »

En plus des sept régulières, deux autres Québécoises font partie des réservistes, dont Catherine Dubois, que la directrice générale Danièle Sauvageau connaît bien de ses années avec les Carabins. Et même si Dubois n’est pas tenue à le faire, elle a pris la décision d’être présente à chaque pratique de l’équipe, une action qui n’a pas passé sous le radar de l’entraîneure Kori Cheverie.

« Catherine a tous les attributs que nous aimons et son éthique de travail n’est pas comparable, explique Cheverie. Elle démontre une excellente attitude en se présentant à la patinoire chaque jour. Il n’y a pas de doutes qu’elle va avoir une opportunité de jouer cette année. »

Même si elle devra tout de même se trouver un deuxième emploi, le salaire des réservistes n’étant pas suffisant, Dubois veut prouver qu’elle a sa place dans l’équipe.

« Je viens ici chaque jour parce que je veux devenir meilleure, exprime l’attaquante. Le personnel d’entraîneurs et les coachs de skills sont excellents et j’essaye d’apprendre d’eux et de m’améliorer. Intérieurement j’ai des choses à prouver. J’ai été très déçu de ne pas faire l’équipe régulière, mais je suis prêt à surmonter ça et donner le meilleur. »

Depuis l'embauche de Kori Cheverie, la question de la langue fait jaser. Certains croient dur comme fer qu’elle devrait apprendre à parler français, alors que d’autres s’en font moins avec ça.

Lors de la conférence de presse organisée par la ligue hier, via Zoom, j’ai demandé à Cheverie, originaire de la Nouvelle-Écosse, si d’arriver dans une nouvelle ville, avec une nouvelle culture et une nouvelle langue, ajoutait un niveau de stress ou de pression sur ses épaules. Sa réponse était sans équivoque.

« Non. Pour être honnête, je me suis souvent promené et Montréal est définitivement une ville qui m’a toujours intéressée, explique la dirigeante de 36 ans. J’ai beaucoup de plaisir à prendre mes leçons de français. D’ailleurs, j’avais une leçon à 16h juste avant de faire ce point de presse (qui débutait à 17h). Je ne suis juste pas encore assez confiante pour vous parler en français. Mais le hockey prend tellement de place chaque jour, que lorsque je prends ces leçons de français, ça donne une pause à mon cerveau, sinon, je penserais au hockey 24 heures sur 24, sept jours sur sept! Je ne le vois pas comme un défi, je pense plutôt qu’il s’agit d’une valeur ajoutée étant donné mon poste d’entraîneure de l’équipe de Montréal. »

Lors du point de presse, Cheverie y est tout de même allée de mots de base, comme « bonjour tout le monde » et « merci beaucoup ». L’effort semble y être, laissons la chance à la coureuse.

Dans la catégorie des bonnes nouvelles, Sauvageau a confirmé qu’Erin Ambrose a pleinement récupéré de sa blessure et qu’elle est de retour sur la patinoire à 100%. Choix de première ronde de l’équipe, la médaillée d’or olympique devrait être l’une des meilleures défenseures de la ligue.

Toutefois, seulement sept défenseures font partie de cette brigade, aucune parmi les réservistes, ce qui ne laisse pas beaucoup de marge de manœuvre pour Cheverie et Sauvageau si des blessures survenaient.

Dans les faits, c’est le départ de Maude Poulin-Labelle qui a laissé ce trou dans la formation. Rappelons que Poulin-Labelle avait été repêchée par Montréal, mais à la fin du camp d’entraînement, on ne lui a offert qu’un poste parmi les réservistes. La convention collective lui permettait alors de négocier avec une autre équipe et c’est Toronto qui a sauté sur l’occasion.

« On aurait souhaité la garder, mentionne Sauvageau. À sept défenseures, oui, on aurait aimé garder une réserviste, mais ce n’est pas arrivé. On est tout de même très confiants avec le groupe de défenseures que nous avons en ce moment. »

La directrice générale a aussi affirmé être ouverte à différentes options.

À Utica, l’attaquante Leah Lum a aussi joué comme défenseure. On a d’ailleurs été impressionné par sa facilité à changer d’une position à l’autre. Sauvageau n’exclut pas non plus la possibilité d’aller chercher une défenseure d’une équipe réserviste adverse ou qui ne débutera pas l’année dans la LPHF.

D’ailleurs, le nombre de défenseures, et non pas la qualité de celles-ci, est peut-être mon plus gros point d’interrogation pour Montréal à deux semaines du début de la saison régulière.

Sans réel buzz, après une attente de plusieurs mois et à quelques semaines du début de la saison, je dois avouer que je faisais partie des sceptiques qui ne croyaient pas que les billets allaient se vendre facilement. Et comme le Capitaine Bonhomme aimait si bien dire, j’ai été confondu-du-du...! Oh! Quel beau du!

Commençons par Montréal.

On a annoncé que le match d’ouverture sera au maximum de sa capacité. Mais concrètement, ça veut dire quoi?

Ça veut dire qu’il n’y a plus de billets disponibles pour le public, sans vouloir dire que tous les billets ont été vendus pour autant. Des billets sont toujours conservés pour le personnel, les joueuses et leur famille, de même que les commanditaires. À ce sujet, la défenseure Catherine Daoust mentionnait après la pratique de mercredi que les joueuses avaient eu peur de ne pas en avoir pour leur famille à un certain moment.

Aussi, comme l’a confirmé Sauvageau, des sièges demeurent réservés pour des groupes, car la demande a été grande à ce niveau. C’est ce qui explique pourquoi on ne pouvait acheter de billets au niveau 200, en arrière d’un des deux filets. Ce serait donc ces sections qui pourraient accueillir les différents groupes.

Maintenant, combien de spectateurs seront présents le 13 janvier?

Plusieurs médias ont rapporté que 4 114 personnes y seraient, mais personnellement, j’avais des doutes sur cette capacité. J’ai donc pris 30 minutes de mon temps afin de compter tous les petits points sur le plan de salle disponible lorsqu’on veut acheter des billets à Verdun. J’en ai compté 3 275 en incluant le niveau 200, 2 867 en l’excluant.

J’ai ensuite parlé à une source sure, qui connaît le plan de salle de l’Auditorium de Verdun comme le fond de sa poche et qui me confirme que la capacité est bel et bien de 3 275 spectateurs pour du hockey. Même que pour le basketball, en y ajoutant les sièges sur le terrain, on n’y atteint qu’un maximum de 3 500. La capacité de 4114 serait une vieille capacité qui n’a pas été mise à jour depuis longtemps, mais celle qui s’affiche lorsqu’on fait une recherche Google.

On me dit du côté de l’équipe qu’on va me revenir avec le nombre exact, mais je serais très surpris qu’il y ait un grand écart avec les données que j’ai obtenues.

Pour le deuxième match à domicile, contre Toronto, il ne reste que 46 billets au moment d’écrire ces lignes, alors que pour les autres matchs à Verdun et pour les matchs disputés à la Place Bell, la vente va un peu plus lentement. Toutefois, il ne faut pas oublier le genre de marché que Montréal est. Une série de victoires et une Marie-Philip Poulin qui domine le classement des pointeuses et les billets vont soudainement se vendre plus facilement. Montréal est une ville d’événement et une ville de gagnants et gagnantes.

« On a tenté de garder l’intérêt des amateurs au cours des dernières années, en leur répétant qu’il y avait du bon hockey féminin, explique Sauvageau. Il y aussi trois bons programmes universitaires à Montréal. L’an dernier, la PHF a gardé l’intérêt des amateurs en vie à Montréal et a permis aux amateurs de voir du hockey féminin de façon régulière. Alors on savait que l’intérêt y était, mais la réponse est encore meilleure qu’on croyait. »

Du côté de Toronto, il n’est plus possible d’acheter de billets, et ce, pour tous les matchs à domicile. Sans rien enlever à l’exploit, il faut toutefois ajouter que l’équipe de la Ville Reine joue dans l’aréna ayant la plus petite capacité de la ligue avec un peu moins de 3 000 places disponibles.

Mais c’est peut-être du côté d’Ottawa et de son match d’ouverture qu’on retrouve la plus belle surprise.

En effet, 7 770 billets ont été vendus jusqu’à présent, un record pour un match de saison régulière de hockey féminin professionnel. Le record précédent était de 5 938 au Centre Bell pour un match des Canadiennes de Montréal en 2016.

Le seul autre match de hockey féminin professionnel avec une meilleure assistance est le match des étoiles de la CWHL en 2017, qui avait attiré 8 122 spectateurs au Air Canada Centre de Toronto. Et on semble dire du côté d’Ottawa que d’autres billets seront rendus disponibles afin qu’on puisse dépasser la marque des 8 000.

Mais est-ce vraiment une surprise?

En fouillant dans l'histoire du hockey féminin, il est intéressant de se rendre compte que le record en Amérique du Nord pour un match international appartient aussi à Ottawa, alors que 18 013 fans s’étaient déplacés pour voir le Canada battre la Finlande au championnat mondial de hockey féminin de 2013. L’ancien record de 16 346, datant de 2010, avait aussi été établi à Ottawa.

L’équipe de New York est celle, après Montréal, qui comprend le plus de Québécoises, alors que trois joueuses d’ici se sont taillé une place dans l’alignement régulier de l’équipe.

Et le tout n’est pas étranger au fait que le directeur-gérant, Pascal Daoust, soit Québécois lui aussi. Pas nécessairement parce qu’il est Québécois, mais plutôt parce qu’il connaissait bien les trois joueuses qu’il a repêchées. L’ancien directeur général des Foreurs de Val-d’Or a longtemps travaillé au sein du programme de hockey féminin des Carabins de l’Université de Montréal.

« Ce n’est pas juste Pascal le Québécois qui est heureux de leur performance, c’est tout le monde, a-t-il précisé lors du point de presse. Les trois filles se sont très bien défendues. On connait Élizabeth Giguère pour tout ce qu’elle apporte au niveau offensif. Quand elle décide de prendre sa deuxième et sa troisième vitesse, toute son intelligence et son exécution se dégagent », ajoute Daoust sur la plus connue des trois, dû à sa présence avec l’équipe nationale lors de la série de la rivalité l’an dernier.

« Jade Downie-Landry, j’ai eu à coacher contre elle à l’époque où elle jouait pour McGill et elle donnait des arrêts cardiaques à tout le monde en arrière d’un banc, parce que tu savais qu’elle pouvait changer le match en un seul jeu. Il ne faut jamais que tu la sous-estimes. C’est sûr que j’étais vendu d’avance, mais beaucoup du personnel ne la connaissait pas et ils se sont rendus compte qu’elle pouvait avoir un impact avec la rondelle, mais aussi sans », explique celui qui a eu l’idée de présenter l’équipe sur la patinoire extérieure du Rockefeller Center de New York, cérémonie qui aura lieu aujourd’hui.

« Alexandra Labelle, je l’ai coaché pendant cinq ans, on sait qu’elle apporte une intelligence, une responsabilité, un respect de la game sur 200 pieds, sur 85 de large, j’aime ça dire sur 17 000 pieds carrés. Elle est disciplinée, c’est une coéquipière hors pair et elle est capable d’avoir sa touche offensive. »

Pour le directeur général, il est clair que les Québécoises y sont pour les bonnes raisons.

« Les trois Québécoises ne sont pas ici parce que Pascal Daoust est ici, elles sont ici parce qu’elles méritent de faire partie de la meilleure ligue au monde et elles méritent de faire partie de cette équipe. »

Et le 1er janvier 2024, elles auront toutes les trois l’opportunité de faire partie du tout premier match de l’histoire de la LPHF, à Toronto.

QOSHE - Montréal, en français...et en tchèque! - Patric Laprade
menu_open
Columnists Actual . Favourites . Archive
We use cookies to provide some features and experiences in QOSHE

More information  .  Close
Aa Aa Aa
- A +

Montréal, en français...et en tchèque!

7 0
21.12.2023

Avertissement : je ne suis pas certain si la dernière expression, en tchèque, est la bonne. Je n’avais pas l’audio et il semble y avoir quelques façons différentes de le dire et de l’écrire. Mais vous comprenez l’idée.

Je sors mon tchèque du dimanche, tel un Petr Svoboda dans ses bonnes années à Montréal, parce que c’est de cette façon que les joueuses de l’équipe de Montréal ont terminé leur entraînement à l’Auditorium de Verdun hier midi.

Réunies pour un message du temps des fêtes qui sera publié sur les réseaux sociaux de l’équipe, les joueuses ont souhaité à leurs partisans un bon temps des fêtes en anglais, en français, mais aussi en tchèque!

Pourquoi ces trois langues?

C’est que l’équipe régulière compte sur 17 Canadiennes, dont sept Québécoises, quatre Américaines et deux joueuses de la Tchéquie, Tereza Vanisova et Dominika Laskova.

Vanisova jouait avec Toronto l’an dernier dans la PHF et avait terminé la saison avec 14 points en 20 matchs. En séries, elle a marqué le but vainqueur permettant à son équipe de remporter le championnat de la ligue. Il y a quelques semaines, à Utica, lors des rencontres présaisons, la rapide hockeyeuse jouait sur le premier trio avec l’Américaine Maureen Murphy et la Québécoise Marie-Philip Poulin. Elle a si bien fait qu’on lui a octroyé un contrat de deux saisons avec l’équipe.

Laskova a aussi joué avec Toronto l’an dernier et a terminé sa saison avec 13 points en 24 rencontres, terminant parmi les meilleures défenseures offensives du circuit. Les deux se connaissent depuis qu’elles sont adolescentes. L’an dernier, elles ont connu beaucoup de succès ensemble, remportant une médaille de bronze aux Championnats du monde et la Coupe Isobel dans la PHF.

Et c’est à Montréal qu’elles continueront leur parcours, la filière tchèque de l’équipe.

D’ailleurs, en plus des deux Tchèques, Montréal pourra compter sur trois autres joueuses du Six de Toronto, pour un total de cinq ayant remporté le trophée le plus prestigieux trophée de la défunte ligue. À ce nombre, il faut ajouter plusieurs médaillées olympiques, championnes du monde ou championnes du circuit universitaire. Ce n’est donc pas l’expérience qui manque dans cette équipe.

Rencontrée après la pratique de mercredi, ce n’est pas quelque chose qui fait nécessairement peur à la jeune Québécoise Gabrielle David.

« Il ne faut pas que je me mette trop de pression. Je dois adapter mon jeu, mais je sais que je peux jouer à ce niveau-là », explique celle qui a connu de belles années dans la NCAA.

De plus, lors de cet entraînement, un tournoi trois contre trois avait été organisé et David jouait aux côtés de nul autre que Marie-Philip Poulin.

« Le premier shift, elle m’a dit d’embarquer sur la glace avec elle! Elle s’occupe des plus jeunes et ça a été ben le fun! »

Évidemment, comme Québécoise, elle sera davantage sollicitée à Montréal.

« Ma famille parle juste français, j’ai des amis qui parlent juste français, alors je comprends l’importance de parler aux médias pour aller chercher plus d’intérêt », explique celle qui est originaire de Drummondville et qui revient jouer au Québec pour la première fois depuis ses années collégiales.

L’avantage, c’est que Gabrielle David ne sera pas seule, alors que six autres régulières se partageront la tâche.

« C’est toujours important de représenter le Québec, ajoute la défenseure Catherine Daoust. Ça me fait plaisir de le faire et j’adore le faire, rencontrer tout le monde, promouvoir la ligue et l’équipe. »

Même son de cloche du côté de la vétérane Sarah Lefort.

« Je suis super fière de jouer à Montréal, d’être ici chez nous, raconte celle qui a aussi joué pour les Canadiennes et la Force. Je m’attends à ce que ce soit excitant! »

En plus des sept régulières,........

© TVA Sports


Get it on Google Play